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Le Brésil repart à l’assaut de Carlo Ancelotti

Déjà courtisé il y a un an et demi, et même officialisé en personne par le président de la CBF, Carlo Ancelotti est à nouveau dans le viseur du Brésil. Cette fois, c’est le candidat à la présidence de la fédération, un certain Ronaldo, qui tente de le séduire.

Par Maxime Barbaud
3 min.
Carlo Ancelotti @Maxppp

«Je ne déciderai jamais quand je quitterai ce club. Je sais que ce jour viendra. Quand ça sera ? Je ne sais pas. Cela pourrait être demain, dans un an, je ne sais pas.» Il y a deux semaines, Carlo Ancelotti scellait son avenir à la volonté du Real Madrid et de son président, Florentino Pérez. «J’ai l’avantage que Florentino sera ici pendant quatre ans de plus et j’ai l’objectif de les accomplir avec lui. Nous pouvons nous dire au revoir ensemble», s’amusait à dire celui qui est lié à la Casa Blanca jusqu’en 2026.

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L’Italien sait mieux que quiconque qu’on peut faire dire n’importe quoi aux contrats. C’est le terrain et les résultats qui parlent, au Real Madrid peut-être encore plus qu’ailleurs. Une moins bonne série de résultats peut rapidement mettre un entraîneur sur la touche. Nous n’en sommes pas encore là, mais si d’aventure, Ancelotti venait à quitter les Merengues, il a déjà quelques prétendants à ses trousses. Parmi eux, il y en a un qui a déjà tenté de le faire venir il n’y a pas si longtemps : le Brésil. Un plan est même déjà prévu.

Ronaldo veut amener Carlo Ancelotti

C’est Ronaldo (48 ans) qui envisage même de débloquer la situation. L’actuel propriétaire du Real Valladolid, dont il cherche à se débarrasser par ailleurs, souhaite se présenter aux prochaines élections de la fédération brésilienne, indique Relevo. Celles-ci se tiendront en mars 2026. L’un des principaux arguments de la future campagne de R9 est d’amener dans ses bagages Carlo Ancelotti, avec qui il entretient une amitié de longue date. L’ancien attaquant du Real souhaite réussir, précisément là où Ednaldo Rodrigues, l’actuel patron de la CBF, a échoué.

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Ce dernier avait même annoncé publiquement à l’été 2023 la venue de Carletto à la tête de la Seleçao. Le technicien n’avait pourtant rien signé et, comble pour Rodrigues apparu comme le dindon de la farce, avait finalement prolongé au Real Madrid. Cette histoire de vraie-fausse signature est le talon d’Achille du président de la fédération brésilienne face à la candidature de Ronaldo. Malgré un déficit de popularité au Brésil, à cause de cet épisode mais surtout en raison d’un système d’élections contesté, il apparaît pourtant encore comme le favori à sa propre succession.

Ronaldo doit encore convaincre au Brésil

Plusieurs raisons expliquent cela. En dépit d’un large soutien populaire de la part du public, des médias et des clubs locaux, Ronaldo n’a pas beaucoup de poids au niveau des instances fédérales. Or, pour être élu, il faut obtenir les votes des fédérations étatiques brésiliennes, l’équivalent de nos ligues en France. Ce sont ces voix-là qui comptent le plus, et qui offrent pour le moment l’avantage des sondages à Ednaldo Rodrigues. Le Ballon d’Or 1997 et 2002, qui a déjà envisagé d’autres grands noms pour le poste de sélectionneur, comme Pep Guardiola, est encore loin d’avoir gagné la partie mais son aura, ses ambitions et son carnet d’adresses pourraient faire bouger les lignes.

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