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Jeux Olympiques 2024 : la France gifle la Nouvelle-Zélande et affrontera l’Argentine pour son quart de finale !

L’équipe de France Olympique termine cette phase de groupes par une 3e victoire en 3 matchs avec cette fois un joli succès sur la Nouvelle-Zélande 3-0. C’est un rendez-vous autrement plus important qui attend les joueurs de Thierry Henry en quart de finale face à l’Argentine.

Par Maxime Barbaud
3 min.
Jean-Philippe Mateta, buteur avec l'équipe de France Olympique @Maxppp

Vainqueur de ses deux premiers matchs contre les États-Unis (3-0) et la Guinée (1-0), l’équipe de France avait déjà un pied et 4 orteils en quarts de finale de ces Jeux Olympiques. Il fallait terminer le travail au Stade Vélodrome contre la Nouvelle-Zélande, trois points au compteur après son succès contre la Guinée. Dans une position favorable dans ce groupe A et conscient de devoir faire souffler les hommes et les organismes, surtout dans la chaleur accablante marseillaise, Thierry Henry faisait largement tourner son effectif. C’est bien simple, seuls Lukeba en défense centrale, et Mateta en attaque, et capitaine du jour, enchainaient une 3e titularisation de suite. Même Nkambadio prenait la place de Restes dans le but. On retrouvait donc Cherki à la baguette de ce 4-4-2 en losange.

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Un système résolument offensif puisque Doué occupait le côté droit de ce diamant, avec Diouf aligné de l’autre côté. C’est sans doute ce que cherchait le sélectionneur. Message entendu par ces Bleueuts, qui prenaient ce match par le bon bout. Entre une mobilité intéressante et des duels rapidement gagnés, les Tricolores se signalaient rapidement, à l’image de cette double tentative de Diouf (6e). Cherki montait en puissance lui aussi. Il effectuait une série de dribbles avant de frapper du gauche, obligeant Paulsen à la parade (9e). Ce bon début de match était même vite récompensé. Après un raid de Cherki mal repoussé par la défense, Mateta héritait du cuir dans la surface pour ouvrir le score (0-1, 16e), et signer son premier but dans cette compétition.

Cherki dans tous les bons coups

Cet avantage a sans doute déconcentré un peu les Bleuets. Ils reculaient légèrement par la suite, et affichaient moins de réussite dans les duels. Néanmoins, ce temps faible ne durait pas avec un Cherki toujours aussi fringant. On pouvait tout de même reprocher au Lyonnais d’en faire trop et ne pas toujours faire les bons choix. C’est pourtant de lui le détonateur des opportunités de Kalimuendo (37e, 44e), alors que Diouf s’essayait de loin (41e). Henry avait de quoi être satisfait à la pause. Il venait de voir la meilleure période de son équipe depuis le début du tournoi, qu’il fallait confirmer sur la seconde partie du match. Les premières minutes ont donné le ton, toujours avec un Cherki omniprésent, à l’image de cette tentative de passe pour Kalimuendo (51e).

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C’est encore le meneur de jeu qui trompait les deux défenseurs pour trouver l’attaquant rennais, dont la frappe trop croisée ne donnait rien (57e). Il manquait ce second but pour mettre cette équipe de France à l’abri, et un peu de sang neuf. Olise et Akliouche prenaient les places de Cherki et Mateta mais c’est bien Doué qui se chargeait du break, après un bon travail du second entré (2-0, 71e). Dans la foulée, Kalimuendo frappait à son tour et se retrouvait récompensé de tous ses efforts (3-0, 73e). La première place et la qualification en poches, ces Bleuets ne relâchaient pas non plus et finissaient même fort cette rencontre. Le numéro d’Akliouche (85e) méritait meilleur sort, alors que Diouf échouait devant un Paulsen (89e), encore décisif sur Chôtard (90e+6). La France verra les quarts où un duel ô combien prometteur l’attend, vendredi (21h) à Bordeaux… contre l’Argentine.

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