Série A

Vasco da Gama : Dimitri Payet se fait encore allumer au Brésil…

Ça ne s’arrange pas pour Dimitri Payet. Ciblé par de nombreuses critiques ces dernières semaines, le Français en a à nouveau pris pour son grade.

Par Matthieu Margueritte
4 min.
Dimitri Payet @Maxppp

Les oreilles de Dimitri Payet (37 ans) doivent sérieusement siffler en ce moment. En France, les confessions de Florian Thauvin sur sa cohabitation compliquée avec le Réunionnais à l’Olympique de Marseille n’ont pas été flatteuses. Mais ce n’est pas grand-chose comparé aux amabilités que reçoit le numéro 10 du Vasco da Gama au Brésil. Le mois dernier déjà, nous vous relations les vives critiques que recevait le Français. Des reproches accompagnés par de premières rumeurs de départ (Payet est sous contrat jusqu’en juin 2025). Vasco n’est pas danger en championnat (10e du classement), mais les prestations de Payet ne passent plus.

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La bouderie de Payet ne passe pas

Cette fois, c’est la cuisante défaite subie face à São Paulo (0-3) il y a quelques jours qui a provoqué la colère des observateurs brésiliens. Et surtout le comportement du Français au moment d’être remplacé à l’heure de jeu. « C’est incroyable que Payet ait fait des histoires quand il a été remplacé. Il est loin de sa forme idéale, il n’a pas joué un match depuis des mois, il ne produit pas, il ne marque même pas, il ne fait que des passes latérales ou arrière et il veut être la star ? Il a pris des décisions l’année dernière, mais son passage à Vasco a été bien en deçà des attentes. Le rapport coût-bénéfice ne tient pas la route », a posté sur X Fernando Campos, journaliste à ESPN Brésil.

Même constat pour l’ancien joueur Zinho au micro d’ESPN. « Payet avait l’air de jouer son va-tout pour éviter d’être remplacé. J’aimerais voir s’il aurait fait pareil avec un entraîneur plus affirmé. Paiva (le coach de Vasco, ndlr) fait du bon travail, c’est grâce à lui que Vasco est arrivé à cette position. Je pense que c’est un manque de respect. » Trop c’est trop visiblement et au Brésil, le débat débouche une nouvelle fois sur la même question : Vasco peut-il conserver Payet et Philippe Coutinho ? Sur les antennes de Globoesporte, deux journalistes ont déjà un avis sur la question. Ils veulent clairement que Vasco fasse de Coutinho sa priorité, au détriment de Payet.

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Rivaldo préfère voir Coutinho à la place de Payet

« J’essaierai de rester avec Coutinho, je n’en garderai qu’un des deux. Je ne vois pas comment Vasco peut payer le salaire des deux avec les limites financières que le club a. Ils prennent une place trop importante alors que les deux joueurs vont difficilement pouvoir jouer ensemble. On a vu ce qu’il s’est passé contre São Paulo. C’était une tragédie annoncée », a déclaré Luciano Mello. Ce à quoi João Almirante lui a répondu : « je pense qu’il va prendre sa retraite à la fin de la saison. Payet n’a pas plus d’un an à jouer dans les jambes ». « Plus qu’un mois tu veux dire », lui a rétorqué Mello. Le Français appréciera… Enfin, même le grand Rivaldo, Ballon d’Or 1999 et vainqueur du Mondial 2002, a publiquement déclaré qu’il souhaitait voir Coutinho passer devant Payet.

« Ce sont deux grands joueurs, c’est donc une décision difficile à prendre pour l’entraîneur. De l’extérieur, nous ne savons pas exactement comment ils se comportent à l’entraînement, c’est donc à l’entraîneur de choisir. Mais j’aime particulièrement Coutinho. C’est un grand joueur, avec beaucoup de talent, qui a une grande histoire à Vasco et dans les autres clubs où il a joué. Je préfère Coutinho en tant que titulaire, qui est revenu pour jouer, pour montrer qu’il est un grand joueur. Et en ce moment, il fait son travail, il participe à des actions décisives et il a même marqué un but important contre le Galo (en demi-finale aller de Coupe du Brésil contre l’Atlético Mineiro, ndlr). » Depuis, Payet était remplaçant et Coutinho titulaire face à l’Atlético MG en demi-finale retour de la Coupe du Brésil. Cela n’a pas empêché Vasco de se faire éliminer, mais cela ne changera pas la donne : la cote de Dimitri Payet à Rio de Janeiro est plus que jamais au plus bas.

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