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Info FM, Nicolas Isimat-Mirin : «Je m’épanouis au PSV Eindhoven»

Après une saison passée sur le Rocher de Monaco, Nicolas Isimat-Mirin s'est envolé il y a deux ans pour le PSV Eindhoven où il s'épanouit à présent. Pour Foot Mercato, le défenseur central évoque ses ambitions et raconte son quotidien aux Pays-Bas. Entretien.

Par Dahbia Hattabi
5 min.
PSV Eindhoven Nicolas Isimat-Mirin @Maxppp

Nicolas Isimat-Mirin a quitté l'AS Monaco il y a deux ans. Mais cela semble faire beaucoup plus longtemps tant le club de la Principauté a évolué entre temps. Après une saison sur le Rocher, le défenseur passé par Valenciennes a pris la direction du PSV Eindhoven. D'abord sous la forme d'un prêt d'un an puis de manière définitive. Un pays où le jeune homme né en 91 se sent comme chez lui comme il nous l'a confié. «Je me suis bien acclimaté. À la base, je n'étais pas bilingue, je ne parlais pas Anglais ou hollandais. J'ai appris, à force de côtoyer aussi mes partenaires. Ça m'a fait du bien. Je me débrouille bien. Ma famille est sur Paris et elle n'est pas trop loin de moi». Sur le terrain aussi tout se passe bien pour le Français auteur d'un but en 9 matches toutes compétitions confondues cette saison. Des rencontres qu'il a toutes disputées en intégralité. «Ça se passe mieux que les précédentes saisons en termes de continuité. Je joue tous les week-ends. Je prends un réel plaisir à montrer et démontrer ce dont je suis capable (...) Individuellement, j'ai travaillé vraiment ardemment pour bien aborder cette saison. Pour l'instant, le début de saison se passe plutôt bien. J'ai de bonnes statistiques. Je suis rigoureux dans ce que je fais. Donc je suis content».

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Collectivement aussi le joueur est ambitieux au sein d'un club actuellement 2e d'Eredivisie. «On joue sur beaucoup de tableaux cette saison, que ce soit le championnat, la coupe et la Ligue des Champions. On veut rester européen cette saison quoi qu'il arrive, en Ligue des Champions ou en Ligue Europa. En poules, ça va être difficile en Ligue des Champions. Mais si on peut passer le prochain tour, ça serait pas mal. On va essayer d'obtenir encore le titre en championnat. Ce serait bien de le gagner une troisième fois. La coupe, c'est toujours un bonus. C 'est un truc qu'on partage avec le groupe, une ferveur avec les supporters. Ça ferait un trophée en plus comme on a gagné le Trophée des Champions en début de saison. Niveau palmarès, je suis pas mal ici». À 24 ans, le défenseur a gagné en maturité et en régularité depuis son départ du Rocher : «Mon passage à Monaco m'a beaucoup apporté. Je le ressens encore ici. J'ai pu être confronté à de bonnes équipes dans ce championnat hollandais, comme l'Ajax, Feyenoord, etc...Mais aussi en Ligue des Champions. Mais je ressens ma progression sur ma régularité, être omniprésent le jour J et ne pas me reposer sur les lauriers. Quelque fois, j'avais peut-être tendance à travailler sur mes acquis en France. Alors que là, ma mentalité de travail a beaucoup changé. J'essaye de toujours en faire plus au quotidien avec un préparateur physique qui me suit».

Un joueur en progression

Jouer plusieurs compétitions dont la Ligue des Champions lui a notamment permis de passer un cap. «J'avais une grande envie de découvrir cette compétition. Jouer des matches contre de grandes écuries comme Manchester United, Wolfsbourg l'an dernier ou encore l'Atlético et le Bayern Munich cette année, est important. Je me sens prêt à relever le défi. D'un point de vue personnel, c'est exactement ce que je suis venu chercher, me confronter au haut niveau toutes les deux semaines avec l'obligation d'avoir un résultat aussi. C'est le genre de pression que j'aime avoir». Tout est donc réuni pour qu'il continue sa progression. «Concernant le PSV où je m'épanouis, c'est une référence en Europe. C'est quand même une grande écurie européenne qui joue chaque année la coupe d'Europe. Les infrastructures sont magnifiques, le stade aussi. Il y a un bel engouement. Les supporters nous donnent des ailes pour nous surpasser chaque semaine. C'est dommage que ce championnat n'ait pas une belle visibilité en France. Mais il est bien suivi dans d'autres pays d'Europe. Il y a beaucoup de transferts qui se font en Italie, en Angleterre, en Allemagne. En France, ce n'est pas tellement suivi». Lui-même a-t-il été concerné cet été ? «Il y a eu beaucoup de discussions. Plusieurs clubs étaient venus, dont des écuries italiennes ou encore Schalke qui était venu aux renseignements.. Ça fait du bien de savoir que ces clubs sont venus se renseigner à mon sujet et attendaient une saison pleine de ma part pour venir concrètement».

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Mais l'idée était de continuer à Eindhoven pour le moment : «J'ai mon plan de carrière. Mais pour l'instant, je n'ai pas d'envie de départ. Cela passe par emmagasiner beaucoup d'expérience avec le PSV et de jouer toute la saison régulièrement. Je donne le maximum pour l'équipe». Dans son plan de carrière, le jeune homme avoue avoir l'équipe de France dans un coin de la tête. «J'y pense plutôt en silence. Je ne suis pas trop du genre à débattre de ce sujet. Mais je peux dire que j'aspire à y être. Ce serait une fierté de porter les couleurs de l'équipe de France. A travers mes prestations, j'aimerais appâter le sélectionneur et son staff pour qu'ils viennent me voir aux Pays-Bas». Mais il sait que cela passera par beaucoup de travail comme d'autres l'ont fait avant à l'image de Samuel Umtiti : «Je suis focalisé sur mes performances. Je ne me compare pas aux autres. J'étais vraiment content pour Umtiti pour ce qu'il a pu réaliser durant l'Euro car il n'était pas parti pour le jouer. J'étais content pour lui. Il a montré de bonnes choses. On sait qu'il y a des possibilités. Mais c'est surtout par le jeu, le terrain, qu'il faut démontrer». Un discours sage de la part de l'ancien joueur de Monaco qui espère joindre l'acte à la parole.

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