Liga

FC Barcelone : Xavi s’attaque à ses joueurs !

Hier soir, le FC Barcelone a disposé difficilement d’Almeria (3-2). Ce qui a eu le don d’énerver Xavi.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Xavi Hernandez en conférence de presse @Maxppp

Le FC Barcelone est en route pour Dallas où les Blaugranas vont disputer un dernier match amical avant les fêtes de fin d’année. Et dans l’avion culé, l’ambiance n’est peut-être pas très joyeuse. Le club catalan a pourtant battu Almeria mercredi soir, mais ce fut un succès très difficile à obtenir. Mené 2-1 à la mi-temps, Xavi a procédé à deux changements, à savoir les entrées en jeu de Jules Koundé et de Ferran Torres à la place de Christensen et de João Félix. Il a ensuite fallu un doublé de Sergi Roberto pour que la bande de Xavi s’impose 3-2.

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De quoi agacer Xavi. À la 18e journée, les Culés sont troisièmes du classement de Liga, en attendant les matches du Real Madrid et de Girona. Le Barça a limité la casse, mais il n’a plus le droit de jouer avec le feu s’il veut conserver son titre. Et ça, l’entraîneur catalan l’a bien compris. Sur la sellette, Xavi a poussé un bon coup de gueule contre ses joueurs lors de la conférence de presse d’après-match.

Xavi secoue ses joueurs

« La première période était inacceptable et je le leur ai dit. La pression et l’agressivité n’étaient pas acceptables. Soit on court comme des bêtes, soit ça ne vient pas à nous. Nous n’avons pas le Barça de 2010. L’année dernière, nous étions agressifs et nous avions une âme. Nous ne pouvons pas ne pas nous donner à fond. Soit nous nous donnons à fond, soit nous ne gagnerons rien. Nous devons nous réveiller. On ne peut pas pointer du doigt un joueur. C’est un problème général. L’intensité de la première période et de la seconde n’a rien à voir l’une avec l’autre. Malgré tout, on s’est créé deux ou trois occasions de but », a-t-il déclaré, avant de conclure.

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« Nous devons travailler comme des animaux. Je ne suis pas en colère. Je me suis plaint du manque d’âme de mon équipe. Le ballon brûle et ils ressentent la pression, mais je dois être plus exigeant avec les joueurs tout en les protégeant. Les sifflets du public sont normaux. Je ne les aime pas et je n’ai jamais sifflé de ma vie, mais je comprends les gens. On ne peut pas manquer d’âme. Par respect pour le club et l’écusson, il faut toujours se donner à fond et en première période, ça n’a pas été le cas. C’est ma responsabilité et ça ne se reproduira plus. » Le message est passé.

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