Comment la presse espagnole juge l’arrivée de Sergio Ramos au PSG
La signature de Sergio Ramos au PSG fait grand bruit en Espagne.
Sous ses nouvelles couleurs, celles du Paris SG, Sergio Ramos (35 ans) fait la une de As ce vendredi. Le quotidien sportif espagnol reprend ses déclarations pleines d'ambitions et revient sur sa présentation. «Sergio Ramos, superstar à Paris. Le PSG annonce le défenseur comme un Galactique», raconte le journal, ajoutant que cela «met, évidemment, un coup à l’image du Real Madrid». Marca évoque également l'arrivée du central espagnol au sein du club de la capitale, même s'il ne lui a pas trouvé de place sur sa une. «Un footballeur avec l'expérience, le caractère et le leadership de Sergio Ramos, est un profil toujours bienvenu pour un club désireux de devenir champion d'Europe. Qui d'autre que Ramos pour relever ce défi majuscule», lance la publication ibérique, qui imagine déjà un possible affrontement entre le PSG et le Real en Ligue des Champions la saison prochaine.
Pour ABC, quotidien généraliste, Sergio Ramos est «le diamant du mégaprojet du PSG en quête de la Champions», rien que ça. El Pais souligne les hautes ambitions de Ramos, qui, «attendu comme un héros», «pense en grand», et sur lequel le PSG comptera pour faire «ce dernier petit pas en direction de la tant convoitée Ligue des Champions». El Mundo lui emboîte le pas, expliquant que l'Andalou n'est pas venu pour «terminer tranquillement sa carrière comme Gianluigi Buffon et Dani Alves» ou pour «exhiber ses tatouages comme David Beckham», glissant simplement que la condition de l'international espagnol suscitait «quelques doutes» dans l'Hexagone et «quelques tensions» au sein du vestiaire parisien.
Une plaie béante chez les socios du Real
En Catalogne, on n'a pas manqué d'envoyer une petite pique à destination du rival historique, comme Sport, qui s'est amusé à décrire «la joie et le bonheur» de Sergio Ramos, «enchanté lors de l’annonce officielle de son arrivée», rappelant que le PSG lui a simplement offert ce que le Real lui refusait. Plus mesuré, Mundo Deportivo se pose une question : «comment s’adaptera-t-il durant ces premiers jours à ce nouveau rôle puisqu’il n’est plus capitaine et le leader indiscutable du groupe, mais simplement une de ses têtes les plus visibles et pas la seule ?»
Antonio Romero, dans son édito dans As, résume plus précisément la pensée des supporters merengues, qui, dans une lettre ouverte, lui ont rendu un vibrant hommage - «Tu n'as pas été un capitaine, tu as été le capitaine». «Sergio Ramos a posé avec son nouveau maillot, celui du PSG. Petit à petit, nous allons nous habituer, mais, pour l’instant, la plaie saigne toujours au sein du madridisme. Beaucoup imaginaient le central mendier un contrat alors que la réalité est que, naturellement, certaines des plus grandes équipes d’Europe se sont battues pour lui. Le PSG l'a convaincu. L’objectif de Ramos désormais est de démontrer au monde que son physique et son ambition restent intacts», a-t-il écrit. Tout un programme.
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