Pourquoi Bordeaux mise sur Samuel Kalu

« Nous vous informons qu'un accord a été trouvé, sous réserve de la signature de tous les documents administratifs, avec La Gantoise, pour le transfert de Samuel Kalu », expliquaient sobrement les Girondins de Bordeaux au travers d'un tweet ce dimanche matin. L'affaire devrait se conclure aux alentours d'une indemnité de huit millions d'euros plus quelques bonus. Le joueur, lui, devrait s'engager, si tout se passe bien lors de la visite médicale, pour cinq saisons.

Les Aquitains ont donc enfin trouvé le remplaçant de Malcom, parti pour plus de quarante millions d'euros du côté du FC Barcelone. « Il correspond au profil recherché. Il va jouer côté droit dans notre 4-3-3, mais il peut aussi jouer côté gauche. Il va y avoir beaucoup de rotation, y compris en cours de match. Le poste d'ailier est très exigeant et on ne pouvait pas se permettre de n'avoir un seul joueur », a justifié le président des Girondins Stéphane Martin dans L'Équipe.

Il y a un problème de papiers

Car le temps commençait à presser. Le championnat commence le week-end prochain et surtout, l'entraîneur bordelais, Gustavo Poyet, commençait sérieusement à s'agacer de la léthargie de ses dirigeants sur le marché des transferts. Toutefois, il semble que le joueur ne soit pas tout à fait prêt à débuter pour cause de papiers, lui qui est arrivé seulement en janvier 2017 en Belgique en provenance de la première division slovaque. Les supporters vont devoir patienter.

« Il est prêt, il n'y a pas de problème. C'est plus un problème de papiers. Il lui faut un titre de séjour et c'est très probable qu'il ne soit pas qualifié pour affronter Marioupol, jeudi, lors du troisième tour préliminaire aller de la Ligue Europa », a développé Stéphane Martin avant de poursuivre sur le fait que ce centreur, droitier, était une volonté du coach qui désirait avoir des profils différents sur les ailes. En espérant que le fait de succéder à Malcom ne pèse pas trop lourd sur ses épaules.