L’OM peut trembler face à l’Atalanta

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
L'Atalanta est en pleine forme @Maxppp

L’OM va affronter l’Atalanta Bergame en demi-finale de Ligue Europa. Une équipe en pleine euphorie, puisqu’après avoir écarté Liverpool, elle a renversé la Fiorentina en demi-finale de Coupe d’Italie. Sans trophée depuis le début de l’ère Gasperini, elle se retrouve donc en position favorable dans deux compétitions.

La dernière fois que le football français a croisé l’Atalanta, c’était évidemment lors du Final 8, avec le quart de finale remporté de justesse par le Paris Saint-Germain. Le PSG s’en était sorti in extremis, ballotté par une équipe joueuse et sans complexe. La semaine prochaine, c’est l’OM qui se frottera à la Dea, toujours gérée de main de maître par Gian Piero Gasperini. Un adversaire a priori plus abordable que Liverpool, éliminé par l’équipe italienne, mais seulement a priori. Car l’Atalanta est capable de tout.

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On en connait les rouages, avec ce 3-4-2-1 modulable, où les menaces viennent souvent des deux joueurs en soutien de l’attaquant. En 2020, c’était Ilicic, Zapata, Muriel ou Malinovski. En 2024, c’est De Ketelaere (qui revit après son passage raté à l’AC Milan), Scamacca, Pasalic (déjà là en 2020), Ederson, Lookman ou Miranchuk. L’Atalanta a réussi à se régénérer malgré les départs. Les joueurs changent, le système Gasperini perdure. Et la magie opère malgré tout. Mercredi soir, la Dea a sorti le grand jeu pour renverser la Fiorentina, après la défaite 1-0 lors de la demi-finale aller de Coupe d’Italie, avec une victoire 4-1.

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Une équipe sûre de ses forces

Ce qui vaut ces commentaires élogieux dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. « L’Atalanta de Gasperini - cette merveilleuse équipe qui, au cours des huit dernières années, a diverti l’Italie, enthousiasmé l’Europe et réalisé des exploits divers – manquait terriblement d’un bon parcours en Coupe. Il a pris tout le reste : il a battu tout le monde, y compris Liverpool ; il a construit des joueurs puis les a vendus pour en inventer d’autres ; il a joué à un football engageant et passionnant ; il a acquis une considération inimaginable, même au niveau international. Il lui manque, en effet, un trophée, quel qu’il soit, à toucher, à embrasser, à élever vers le ciel. »

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Car si tout le monde s’accorde à saluer la qualité de jeu de l’Atalanta, cela n’a débouché sur aucun trophée. La voilà à quelques encablures d’en gagner un, puisqu’elle se retrouve donc en finale de la Coupe d’Italie (face à la Juventus), et en demi-finale de Ligue Europa. L’OM devra donc se méfier grandement de cet adversaire au CV moins prestigieux que Liverpool mais aux principes de jeu bien définies. Sa chance ? Le calendrier du 6e de Serie A est encore copieux et la Ligue italienne n’a pas décalé la rencontre de championnat prévue entre la double confrontation face à l’OM.

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