Nice-PSG : les notes du match
À 13h, le Paris Saint-Germain se déplaçait à l’Allianz Riviera afin d’affronter l’OGC Nice pour le compte de la 30e journée de Ligue 1. Les Parisiens l’ont emporté sur le score de deux buts à un.
C’est un horaire inhabituel pour la Ligue 1, mais la rencontre entre le Paris Saint-Germain et Nice à l’Allianz Riviera se jouait bien ce dimanche à 13h00. Pour ouvrir son marché au continent asiatique et à la Chine, la Ligue avait prévu d’ouvrir ce créneau et il est désormais inauguré aujourd’hui. Lors de la rencontre aller, les Niçois, qui avaient donné beaucoup de fil à retordre aux Parisiens la saison passée, s’étaient inclinés sur le score de trois buts à zéro. Mais l’OGC Nice revient bien en cette fin de saison et vise désormais la cinquième place de Ligue 1 qui sera très probablement qualificative pour la prochaine Ligue Europa. Du côté des Franciliens, le titre ne devrait plus vraiment tarder d’autant que les joueurs d’Emery sont encore en course pour la victoire finale dans les deux coupes nationales.
Mais cet après-midi c’était le pain quotidien qu’est la Ligue 1 qui se jouait. Et il ne fallait pas être en retard puisque les deux formations nous ont livré une prestation de très haute volée ! Mario Balotelli, omniprésent en première période, offrait un amour de ballon à Saint-Maximin dans la profondeur, le Français centrait, mais le cuir ne parvenait pas jusqu’à un de ses coéquipiers (3e). Dans la foulée, l’international italien trouvait le poteau d’Areola, mais l’arbitre sifflait une faute de Balotelli sur Kimpembe (7e). Ce duel allait alimenter une bonne partie de la première période tant les deux hommes allaient se livrer coup pour coup et pas toujours dans les règles. Le PSG n’était pas en reste et aurait pu bénéficier d’un penalty pour une faute de Sarr sur Cavani (12e). Moins de deux minutes plus tard, Benitez repoussait mal une frappe parisienne, Dante mettait un temps incalculable à dégager et Cavani trouvait le poteau (14e).
Le changement d’Emery a porté ses fruits
Tout allait une nouvelle fois s’accélérer. Sur une belle relance, Balotelli remisait vers Pléa et aspirait totalement Kimpembe. L’auteur du quadruplé contre Guingamp lançait parfaitement Saint-Maximin dans la profondeur. Ce dernier ne se privait pas pour crucifier Alphonse Areola (1-0, 17e). Mais Di Maria allait vite remettre les deux formations à égalité. L’Argentin reprenait en talonnade aérienne et obligeait Benitez à se coucher (20e). Ce n’était que partie remise puisque les Parisiens allaient égaliser sur un bel extérieur du pied gauche d’El Fideo (1-1, 22e). Ensuite, ni Rabiot, de la tête (34e), ni Balotelli (38e) ne parvenait à trouver le cadre malgré de belles tentatives. À la pause de cette rencontre somme toute sympathique, les deux formations étaient, logiquement, à égalité (1-1).
Au retour des vestiaires, Berchiche laissait sa place à Kurzawa, mais les choses ne changeaient pas vraiment. Lancé dans le dos de Kurzawa, Saint-Maximin voyait Areola sortir de façon très surprenante, mais qui parvenait à contrer sa tentative (50e). Toutefois, les deux formations gardaient un peu plus le cuir sans forcément se montrer dangereux. On a dû donc attendre un geste absolument improbable de Dani Alves pour vibrer un peu et obliger Benitez à dégager en corner (61e). Il n’en fallait pas plus ! Dans la foulée Saint-Maximin centrait en retrait et, à l’entrée de la surface, Mario Balotelli s’appliquait pour mettre de la force dans sa frappe et cadrer sa tentative. La frappe s’envolait vers la lucarne, mais Areola veillait au grain (63e). Mais les Niçois restaient dangereux en contre. Ainsi, sur un corner obtenu par Plea après un contre, Mario Balotelli gagnait son duel devant Kimpembe et Areola et voyait la balle cogner la barre transversale (75e). Le jeu devenait totalement débridé et juste après, Mbappé au six mètres envoyait, de la tête, le ballon dans les tribunes (78e). Ce qui devait arriver arriva. Le PSG avait la possession et Rabiot le cuir entre les pieds. Le Tricolore centrait, de fort belle façon, pour Dani Alves, seul au point de penalty et qui se retrouvait ailier depuis le remplacement de Cavani par Meunier (76e), qui ne se privait pas pour inscrire son premier but en Ligue 1 et redonner l’avantage au PSG (1-2, 82e). Avec cette victoire dans la douleur, les Parisiens confortent leur place en tête de la Ligue 1.
Revivez le film du match sur notre live commenté.
- L’homme du match : Di Maria (6,5) : Angel Di Maria a été le Parisien le plus remuant de la première période. Il a trouvé sur sa route Walter Benitez sur une talonnade aérienne avant de trouver, d’un amour d’extérieur du pied gauche, le fond des filets de son compatriote (22e). Il avait des jambes cet après-midi. Nous a offert un joli coup du foulard pour Mbappé qui était hors jeu (57e). Un bon match, bien cohérent de la part d’El Fideo en ce dimanche après-midi.
Nice :
Benitez (4,5) : menacé par Cavani, il détournait le ballon avant d’être sauvé par son poteau (14e), l’Argentin était assez chanceux dans ce début de rencontre. Il se rattrapait ensuite avec une belle parade devant Di Maria (20e), mais s’inclinait face à ce dernier peu après (1-1, 21e). En seconde période, il claquait un ballon en corner suite à un retourné de Dani Alves (61e). Le Brésilien parvenait toutefois à tromper sa vigilance en toute fin de match (2-1; 82e).
Souquet (4) : souvent pris à défaut sur son couloir droit, l’ancien Dijonnais a vécu une première période difficile. S’il se montrait disponible, il prenait l’eau face à la mobilité d’Angel Di Maria. Lors du second acte, il était moins sollicité et affichait davantage de présence défensive. En particulier avec une intervention décisive devant Julian Draxler (54e).
Dante (4,5) : déjà fautif en tout début de rencontre (14e). Le Brésilien se faisait complètement surprendre par Di Maria sur l’égalisation parisienne (1-1; 21e). Une entame délicate, mais il rectifiait le tir en haussant son niveau de jeu en fin de première période. Très propre dans ses interventions et sa relance, il avait complètement changé de visage et terminait bien.
Sarr (5,5) : assez rugueux, il était à la limite sur certaines interventions. Notamment dans un contact avec Edinson Cavani où il aurait pu concéder un penalty. Solide, il manquait par contre de sérénité. En deuxième période, il haussait son niveau comme l’ensemble de ses compères de la défense. Puissant dans les duels et vigilant, il terminait la rencontre de la meilleure des façons.
Le Marchand (5,5) : porté vers l’avant, il distribuait un excellent centre pour Mario Balotelli, mais la tête de l’Italien trouvait le montant d’Aréola (7e). Solide dans les duels et rarement pris à défaut, il était l’un des seuls à tenir bon en défense côté niçois. En seconde période, il continuait sur sa lancée malgré la montée en puissance de Dani Alves dans son couloir.
Seri (7) : important dans l’équilibre niçois, le milieu ivoirien faisait valoir son impact et sa technicité au milieu de terrain. Très présent, il était excellent dans la transmission et répondait présent. Fin et précis, il concluait la rencontre avec un fort pourcentage de passes réussies (92%). Sa seconde période de très haut niveau permettait à son équipe d’avoir le contrôle dans ce match.
Lees Melou (5,5) : il s’offrait une première occasion très tôt dans la rencontre, mais sa frappe était trop molle pour Aréola (6e). Des velléités offensives qui lui ont permis d’apporter du surnombre. Pas toujours présent à la récupération, il rectifiait le tir dans ce domaine en seconde période. Toutefois, il connaissait du déchet dans la conservation et la transmission du ballon. Remplacé par Ihsan Sacko (90e +2).
Cyprien (6) : bien entré dans sa rencontre, il s’était mué en véritable rampe de lancement pour les offensives des Aiglons. Une première période de haut rang pour l’ancien Lensois à l’exception d’une perte de balle dangereuse qui aurait pu conduire à un but du PSG (14e). En seconde période, il s’était encore une fois montré à la hauteur de l’événement avec une belle justesse dans les transmissions. Quelques pertes de balles dangereuses néanmoins.
Saint-Maximin (7) : très en jambe, l’ancien Bastiais mettait le feu dans la défense parisienne. Lancé en contre, par Pléa, il parvenait à conclure une belle action initiée par Mario Balotelli (1-0; 17e). Son début de match était spectaculaire et il ne baissait pas le pied. Parfois trop individuel, il donnait malgré tout un amour de ballon pour Mario Balotelli qui butait devant Aréola (63e). Remplacé par Bassem Srarfi (84e)
Pléa (5) : bien rentré dans la rencontre, il se montrait rapidement avec une passe décisive pour Allan Saint-Maximin (1-0, 17e). Moins sollicité que son homologue du côté droit, il a malgré tout réalisé un premier acte de qualité. En seconde période, il n’a pas réussi à élever son niveau de jeu. Joueur offensif le moins en vue des Aiglons sur ce match, il n’a pas tenté une seule fois sa chance dans cette partie.
Balotelli (6,5) : servi par Le Marchand, le buteur italien voyait sa tête échouer sur le poteau du PSG (7e). Il sera ensuite au départ de l’ouverture du score des Aiglons (1-0, 17e). Même s’il ne recevait pas énormément de ballon, il se montrait de nouveau dangereux sur une frappe lointaine (38e). En seconde période, il tentait de nouveau sa chance, mais tombait sur un excellent Aréola (63e). Puis la barre transversale l’empêchait de marquer (75e).
PSG :
Areola (4) : Il a dû rester vigilant sur plusieurs frappes niçoises comme celle de Lees-Melou (6e). Il sort totalement à contretemps sur le but de Saint-Maximin parti seul dans le dos de la défense (17e). Une nouvelle sortie hasardeuse en début de seconde période (50e). Il s’envole de façon absolument parfaite sur une frappe puissante de Mario Balotelli. Il sort une nouvelle fois n’importe comment sur Balotelli sur corner et voit le cuir frapper sa barre transversale (75e).
Dani Alves (6) : offensivement, il est loin d’avoir apporté ce qu’il devait apporter. Défensivement, il n’a pas été non plus très serein et a eu bien du mal à contrer un Alassane Plea qui semblait avoir de belles jambes. Il aurait pu inscrire un but absolument magnifique sur un retourné acrobatique absolument improbable (61e). Mais c’était l’après-midi du Brésilien puisque c’était lui qui allait marquer le deuxième but de son équipe sur un centre de Rabiot (82e).
Kimpembe (3,5) : il a eu beaucoup de mal à garder son énergie dans son duel face à Mario Balotelli. Il s’est souvent retrouvé à terre et a semblé vraiment en difficultés sur chacune des prises de balle de l’international italien. Totalement battu par Balotelli sur un corner qui a fait barre transversale (75e). Franchement pas impérial en ce début d’après-midi.
Thiago Silva (6) : il a été la valeur sure de cette défense parisienne en ce début d’après-midi. Toujours calme, il a tenté de calmer ses coéquipiers quand ceux-ci s’échauffaient avec leurs adversaires. Côté terrain, il s’est attelé à couvrir Kimpembe et a tenté des relances audacieuses pour mettre ses partenaires dans les meilleures conditions possible.
Berchiche (3,5) : dès les premières minutes, on a eu très peur pour sa cheville. Le défenseur latéral espagnol est en effet retombé très mal sur son pied lors d’un duel avec Saint-Maximin. Il a beaucoup souffert face à la vitesse de l’ancien Bastiais et il est très nettement en retard sur le but encaissé (17e). Remplacé à la pause par Layvin Kurzawa (4,5). L’international français a aussi subi les accélérations de Saint-Maximin, notamment celle de la 50e minute où Areola doit repousser en corner. Toutefois, il a été un peu plus précieux que son collègue Berchiche.
Rabiot (5) : préféré à Lassana Diarra au poste de sentinelle par Unai Emery pour cette rencontre, l’international français n’est pas franchement à l’aise dans cette position. Il a subi, à l’instar de ses deux compères du milieu, les vagues niçoises qu’elles soient menées par Lees-Melou ou par Cyprien. Un peu mieux lorsqu’il fut plus haut en deuxième période, il offre, d’un centre somptueux, le deuxième but de son équipe à Dani Alves (82e).
Verratti (5,5) : il a probablement été le meilleur des trois au milieu de terrain. Le petit Italien est souvent redescendu sur le terrain pour prêter main-forte à Adrien Rabiot. Sa qualité de passes et de placement est un énorme plus pour son équipe et il a pu le montrer. Il parle en revanche toujours trop avec l’arbitre.
Draxler (4) : titularisé par son entraîneur dans un poste de milieu relayeur, Julian Draxler a eu bien du mal a existé en première période. Sevré de ballon, il a dû défendre, ce qui n’est pas son fort et à souvent été pris dans le dos par ses adversaires directs. Un peu mieux en deuxième période, mais pas franchement efficace, remplacé par Giovani Lo Celso (76e) pas franchement en vue.
Di Maria (6,5) : Angel Di Maria a été le Parisien le plus remuant de la première période. Il a trouvé sur sa route Walter Benitez sur une talonnade aérienne avant de trouver, d’un amour d’extérieur du pied gauche, le fond des filets de son compatriote (22e). Il avait des jambes cet après-midi. Nous a offert un joli coup du foulard pour Mbappé qui était hors jeu (57e). Un bon match, bien cohérent de la part d’El Fideo en ce dimanche après-midi.
Mbappé (4) : on pensait que son doublé contre Angers allait le remettre en route, mais visiblement ce n’est pas encore le cas. Il a été peu trouvé par ses coéquipiers qui préféraient visiblement le côté gauche cet après-midi. Il paraît encore emprunté et ne fait pas toujours les bons choix. Assez décevant pour le moment. Il rate sa passe sur un contre qui avait tout d’une occasion en or pour Paris (57e). Bien plus en jambes en deuxième période. Il manque une occasion toute faite, offerte par Angel Di Maria (78e).
Cavani (4) : Edinson Cavani est un joueur surprenant. On se dit qu’il ne lui faut qu’une seule occasion pour la convertir, mais en première période il n’a pas vraiment participé au jeu. Toutefois, il trouve le poteau de Benitez en pressant très bien Dante (14e). Il aurait pu/dû bénéficier d’un penalty pour une faute de Malang Sarr alors qu’il s’apprêtait à contrôler le ballon (12e). Absolument invisible en deuxième période, remplace par Thomas Meunier (76e) qui s’est fait enrhumer par Lees-Melou et qui a fait une faute évitable sur Balotelli (90e +2).
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