C’est le chaos total à Tottenham !
Après le limogeage d’Antonio Conte, les Spurs ont perdu leur directeur général. Les Spurs traversent une crise XXL.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup se moquent de Tottenham. La raison ? Malgré les moyens économiques importants du président Daniel Levy, les Spurs ne sont pas capables de jouer les premiers rôles en Premier League, ni en coupe d’Europe. Certains ont d’ailleurs repéré que deux ex-entraîneurs du club, Antonio Conte et José Mourinho, ont remporté des trophées dans toutes les équipes où ils sont passés… sauf à Tottenham ! Et aujourd’hui, pendant qu’Arsenal court vers le titre de champion d’Angleterre, son grand rival londonien est en train d’imploser. Membre du Big Four de Premier League durant la majeure partie de la saison, Tottenham n’a plus que deux points d’avance sur le cinquième, Newcastle. Et vu l’ambiance régnant actuellement au sein du club, pas sûr que les Spurs soient suffisamment armés pour conserver leur ticket pour la prochaine Ligue des Champions. Car tout est parti en vrille en quelques jours. Agacés des nombreux reproches publics adressés par Antonio Conte, Daniel Levy s’est enfin décidé à virer l’Italien. À dix journées du terme, le pari peut être risqué. Mais qui pour le remplacer ?
Les mauvaises nouvelles s’enchaînent
En temps normal, Fabio Paratici, directeur général des Spurs, aurait dû gérer ce dossier. Sauf qu’un nouveau coup de tonnerre a frappé le toit du Tottenham Hotspur Stadium. Suspendu 30 mois dans le cadre de l’enquête « prisma », Paratici a vu la FIFA étendre sa sanction au monde entier. «La FIFA peut confirmer qu’à la suite d’une demande de la fédération italienne (FIGC), le président de la commission de discipline de la FIFA a décidé d’étendre les sanctions imposées par la FIGC à plusieurs officiels du football pour qu’elles aient un effet mondial.» Résultat : alors qu’il pensait que sa sanction ne s’appliquerait qu’en Italie, le Transalpin se retrouve hors-jeu chez les Spurs. De quoi remettre sérieusement son avenir en question à Londres et plonger les Spurs dans une crise inédite. Le club a d’ailleurs immédiatement réagi sur son site officiel.
«Suite à la publication dans les médias de la décision de la Commission de Discipline de la FIFA d’étendre au monde entier la sanction imposée par la Cour d’Appel Fédérale de la FIGC à Fabio Paratici le 20 janvier 2023, le Club s’est renseigné d’urgence auprès de la FIFA. La FIFA nous a répondu par écrit en fin d’après-midi, nous informant aujourd’hui, mercredi 29 mars 2023, que la Commission de Discipline de la FIFA avait décidé d’étendre la sanction de la FIGC au monde entier. Cette délibération de la commission a été prise sans qu’aucune des parties concernées n’en soit informée au préalable. Nous demandons d’urgence à la FIFA des éclaircissements sur les détails de l’extension et sur sa différence avec la sanction de la FIGC. Nous tenons à préciser que lorsque Fabio a mené l’interview sur les chaînes du Club hier, ni lui ni le Club n’avaient la moindre indication de cette décision prise par la FIFA, basée sur le fait que la sanction de la FIGC a été prise le 20 janvier 2023 et reste sujette à un appel le 19 avril 2023. Nous ferons le point sur cette affaire en temps voulu».
Un navire à la dérive
Dans les colonnes du Telegraph, certains estiment qu’il s’agit de la plus grosse crise que Levy doit gérer depuis qu’il est président des Spurs. Un avis assez facile à comprendre puisque Paratici gérait les questions d’entraîneurs, mais s’occupait aussi du mercato ! Or, le média anglais rappelle que les équipes masculines et féminines du club n’ont plus de coach, que le futur d’Harry Kane est plus que jamais incertain, que le naming du nouveau stade n’est toujours pas réglé et que le prix des abonnements est annoncé à la hausse. Sans capitaine pour tenir la barre, le navire londonien part à la dérive. Et ce n’est pas tout.
« En plus de tous les problèmes qui sont évidents pour tout le monde, le moral du personnel est au plus bas et Levy s’est isolé. C’est un vrai gâchis », a confié une source au journal.Une gestion calamiteuse à laquelle s’ajoutent des révélations gênantes pour Levy. La presse britannique a dévoilé que le dirigeant s’était accordé une augmentation de salaire (annuel) d’environ 578 000€. Enfin, Paratici et d’autres cadres auraient touché en tout 3,4 M€ de plus que l’an dernier. Des profits XXL qui passent mal au vu du chaos régnant au club. Un président en crise, un directeur général mis hors-jeu, un personnel en déprime : pas sûr que Tottenham ait des arguments de choix à l’heure où le club cherche un remplaçant de renom à Conte.
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