Nenê revient sur sa fin chaotique au PSG et avoue ne pas être insensible à Monaco

Cet hiver, Nenê a mis fin à son aventure au Paris Saint-Germain, lassé de ne plus jouer les premiers rôles au sein du club de la capitale. Invité de beIN Sport, le gaucher revient sur ce départ : « J'ai ressenti de la frustration, je ne me sentais plus aussi important dans l'équipe. Je n'en veux à personne, mais je pense que j'aurais pu jouer plus, aider mon équipe à gagner. Quand je ne jouais pas, j'avais l'impression de ne servir à rien. Je n'en veux à personne, je n'ai jamais eu de problèmes avec Zlatan Ibrahimovic, ni avec Carlo Ancelotti, car un coach doit être fort avec ses joueurs. Plusieurs petites choses se sont passées, et m'ont fait dire que mon cycle ici était terminé. Après, le plus important, c'est la reconnaissance des gens à mon égard, qui me disent que je manque au club, ça prouve que les gens ont été contents de mon travail. Je me sens champion de France ».

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et le Brésilien est parti pour Al Gharafa, malgré l'existence de nombreux contacts : « Besiktas et Galatasaray étaient intéressés, Lille aussi au début. En Italie aussi j'avais des intérêts, j'étais très proche de Santos également, mais j'ai décidé de rejoindre Al Gharafa. C'est une aventure qui commence, j'ai encore deux ans de contrat. Le football est différent là-bas, c'est plus calme, les stades sont un peu vides. Mais la vie est belle, ma famille est tranquille, ma mère est venue également pour voir un peu. Après, c'est sûr qu'au niveau des entraînements et de l'intensité tu perds par rapport à l'Europe. En France, on pense qu'à 30 ans on est vieux. Moi, je me vois rester là-bas encore deux ans, et rentrer ensuite au Brésil. J'aurai alors 34 ans, et je pense que je pourrai jouer à un bon niveau pour deux ans ».

Un retour au Brésil, voilà donc l'un des objectifs de Nenê. Mais se verrait-il revenir un jour en Europe, et pourquoi pas dans l'un de ses anciens clubs, tel que Monaco ? Le milieu offensif ne ferme assurément pas la porte : « Monaco ? Je n'y pense pas. Ma place est à Al Gharafa, je ne peux donc pas y penser. Après, bien sûr que ça donne envie ! Mais je ne peux pas me permettre d'en parler. Après, si le téléphone sonne, on écoutera, bien évidemment ». Reste à savoir si un coup de fil viendra de la Principauté.