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Coupe du Monde 2022, EdF : Didier Deschamps et Hugo Lloris lancent le choc contre l'Argentine !

Présents en conférence de presse avant d'affronter l'Argentine, ce dimanche, en finale de la Coupe du Monde, Didier Deschamps et Hugo Lloris ont pris la parole. L'occasion pour le capitaine des Bleus et son sélectionneur de lancer ce rendez-vous tant attendu. De l'état d'esprit du groupe à la gestion des émotions en passant par le cas Lionel Messi, les deux hommes se sont livrés au jeu des journalistes.

Par Josué Cassé
4 min.
Didier Deschamps lors d'un entraînement des Bleus pendant le Mondial 2022 @Maxppp

L'heure de la finale se rapproche à grands pas. Dans un peu plus de 24 heures, l'équipe de France aura, en effet, rendez-vous avec son histoire. L'occasion pour les Bleus de s'offrir un doublé historique face à l'Argentine et de décrocher une troisième étoile. Confrontés aux doutes en marge du tournoi, aux blessures durant la compétition et désormais au virus (Raphaël Varane, Ibrahima Konaté et Kinglsey Coman notamment), les hommes de Didier Deschamps font jusqu'à présent preuve de résilience. Interrogés en conférence de presse, ce samedi matin, Hugo Lloris puis Didier Deschamps ont d'ailleurs rappelé le maître mot des Bleus et la force de ce groupe : s'adapter.

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Les Bleus ne paniquent pas malgré les imprévus !

«Par le passé, on a déjà prouvé que les équipes de France qui ont marché, en général il y a toujours eu un état d'esprit très fort derrière le secret de cette réussite. On doit s'appuyer dessus, même si tout est possible sur un match. Avec l'adrénaline, l'excitation, on sera tous sur pied pour se surpasser pour cette dernière bataille», a ainsi lancé le dernier rempart des Spurs. Une sérénité également présente dans le discours de Deschamps et ce malgré les différents imprévus rencontrés ces dernières heures. «Il y a des impondérables, des situations, il faut s'adapter. On a tout fait pour se retrouver à jouer ce match de demain, face à l'Argentine. Je n'ai pas d'inquiétude ou de stress. L'important, en préparant un tel match, c'est de garder la sérénité. (...) Le contexte d'une finale est toujours particulier. Il y a un côté émotionnel qui peut être différent selon les joueurs. Quand c'est la première finale pour un joueur, il y a moins de repères. En jouer plusieurs, ça aide forcément. Il y a une gestion des émotions qui est importante. Par rapport à ça, mon discours ou les échanges que je peux avoir avec l'ensemble des joueurs n'est bien sûr pas identique pour chacun d'entre eux».

Relancé sur le jeu proposé par l'Albiceleste depuis le début de la compétition, le sélectionneur tricolore a tout d'abord refusé toute comparaison avec l'équipe rencontrée en 2018 à l'occasion des huitièmes de finale en Russie. Conscient d'affronter une Argentine bien différente, DD a ainsi rappelé l'importance de se préparer à tout type de scénario : «les six matchs joués par l'Argentine, avec des joueurs différents, des systèmes différents, ça nous sert. On a trois observateurs qui ont vu tous les matchs. Cela nous permet d'avoir des informations bien précises. L'Argentine peut faire quelque chose de différent demain, mais nous aussi. Le Maroc, en demie, a commencé avec une défense à cinq. Elle ne l'avait pas fait avant. Il faut être prêt à toutes les situations». Renonçant à l'idée de se focaliser, outre mesure, sur Lionel Messi, Lloris est de son côté revenu sur les qualités de cette formation argentine.

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Pas de plan anti-Messi !

«C'est une équipe très bien organisée, très forte défensivement, agressive sur le porteur. Elle joue très bien dans les transitions offensives, sur les erreurs de l'adversaire. Dans l'histoire de l'Argentine, il y a toujours eu de très grands joueurs. Il y a eu Maradona, aujourd'hui Messi. Il y aura beaucoup d'attente par rapport à cette finale du côté argentin. Maintenant, je crois lorsqu'on est Français, jouer une finale de Coupe du Monde, quel que soit l'adversaire, c'est un grand événement. Rencontrer l'Argentine à ce stade, ça rend les choses encore plus belles. On espère que ce match restera dans les annales du côté français», a notamment avoué le capitaine des Bleus, conscient de la tâche qui attend des coéquipiers.

«Il faut être prêt à souffrir par moments. (...) Demain, il y aura un plan de jeu à respecter. On est encore en train d'étudier cette équipe et de préparer ce grand match. Il y a toujours des choses auxquelles on n'est pas préparés. Pour cela, ça passe par un état d'esprit irréprochable. C'est aussi le feeling, la sensation de se surpasser, faire le dos rond. On sait qu'on est capable de jouer en possession et en contre-attaque. On a beaucoup de joueurs rapides offensivement. La force de notre équipe, c'est de pouvoir s'adapter à tout type de scénario. C'est une finale entre deux grandes nations. Quand vous faites face à ce genre de joueur (Messi), il faut faire attention à lui, mais ce match, ce n'est pas que lui».

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