Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : l’Argentine crie au scandale après une défaite historique

Par Valentin Feuillette
4 min.
Lionel Scaloni @Maxppp

Après la défaite contre la Colombie (2-1), Lionel Scaloni a fustigé de tous les côtés l’arbitrage mais aussi… la météo pour expliquer le revers de l’Argentine dans ce match de qualification pour la Coupe du Monde 2026.

L’Argentine s’est inclinée (2-1) contre la Colombie à Barranquilla pour le huitième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Un match très chaud en raison de la température sur et en dehors du terrain. Mais aussi pour le penalty controversé qui a été infligé au double tenant du titre de la Copa América, suite à l’intervention du camion VAR. Grâce à un grand James Rodriguez buteur et passeur, les Cafeteros ont mis un terme à une série de 12 matchs de suite sans défaite de l’Albiceleste. La dernière défaite de l’Argentine remontait en effet au 17 novembre 2023 (2-0 face à l’Uruguay). À Barranquilla, les Argentins ont aussi subi leur première défaite sous l’ère Lionel Scaloni en tant que visiteurs. Pour la première fois depuis 1993, la Colombie, qui compte désormais 16 points soit deux de moins que les leaders argentins, a battu l’Argentine en match de qualification pour un Mondial.

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Interrogé après la rencontre, le sélectionneur de l’Argentine, Lionel Scaloni, a très rapidement donné le ton de sa conférence de presse : «nous avons joué un match malgré les circonstances et je n’ai plus rien à dire sur ce match. Il faut continuer, le contenu de l’équipe a été positif au-delà de la défaite, nous avons montré notre visage. Nous aurions pu gagner encore mais ce pénalty est arrivé. L’équipe a rivalisé malgré le résultat, nous étions menés à la mi-temps. Nous avons égalisé. Quand l’équipe se sentait beaucoup plus à l’aise, le penalty est arrivé. Tant mieux pour eux, c’est triste et regrettable qu’après le penalty le match soit pratiquement terminé», a-t-il d’abord expliqué. Très rapidement, son point presse a pris la forme d’une complainte envers les arbitres de cette affiche qui était très attendue entre les premiers et les deuxièmes au classement des éliminatoires Coupe du Monde 2026 de la zone sud-américaine.

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Scaloni fustige l’arbitrage et la météo !

L’action qui fait scandale est survenue à la 60ème minute quand le score était de 1-1. Daniel Muñoz s’est retrouvé à l’intérieur et est tombé au contact de Nicolás Otamendi. Une action qui a suscité peu de protestations mais Monsieur Piero Maza s’est rendu au VAR, et après l’avoir vu à plusieurs reprises, il a estimé que l’arrière latéral avait reçu un choc, accordant ainsi le pénalty à la Colombie : «Julián a un énorme coup de pied, mais l’arbitre a vu sa faute, parfois ça va de ce côté, cette fois de l’autre. Nous en restons là parce que parfois vous dites un mot de trop et ils peuvent te sanctionner toi. Qu’est-ce qui m’a dérangé ? Si je dois me concentrer sur quelque chose, c’est penalty, je ne me concentre pas seulement sur le penalty. Et ce que Muñoz a fait vous dit tout, il n’a protesté à aucun moment. C’est bien. Tant mieux pour son équipe, c’est ce que je lui ai dit et il a ri, mais bon le penalty est évident que sur le plan psychologique ça leur a donné un coup de pouce et ça nous a touché, mais il fallait quand même égaliser.»

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Avec 18 points en huit matchs, l’Albiceleste continue d’être leader du classement des éliminatoires de la Coupe du Monde. Et dans ce match, Scaloni a réalisé un record historique, puisqu’il a égalé César Luis Menotti et Carlos Salvador Bilardo, avec 79 matchs entraînés dans l’équipe nationale argentine : «j’aimerais que cela s’améliore, la première image que voit l’arbitre ne doit pas être celle au moment du toucher. Il devrait les voir toutes, ça conditionne l’arbitre, c’est ce que je pense, ce sont des choses que je ne vais pas faire changer, mais je pense que c’est quelque chose qui doit changer, qu’ils lui montrent l’action dès le départ mais bon je le répète, ce n’est pas une excuse», a poursuivi le tacticien. D’ailleurs, selon Opta, sur 100 minutes et 40 secondes de jeu, temps additionnel compris, seules 44 minutes 38 secondes ont été jouées, ce qui donne raison à Scaloni en partie.

Ville du nord de la Colombie et la capitale du département d’Atlántico, Barranquilla est une ville très chaude et très humide. Lionel Scaloni a pointé du doigt la Fédération colombienne pour avoir choisi le Stade Metropolitano Roberto Meléndez. Il faisait plus de 32 degrés au moment du match avec un taux d’humidité de 87%. Les autorités locales avaient d’ailleurs déclaré un état de canicule dans la région : «le calendrier des matchs n’est pas bon, le match pourrait se jouer à 17, 18, 19 heures. Je ne pense pas que ce soit sain, pour que les footballeurs puissent développer leur jeu, la chaleur est la même pour les deux, c’est ce qu’il y a, mais il est évident que les conditions pour voir un spectacle ne sont pas bonnes, surtout pour deux équipes si hautes au classement, mais ce n’est pas une excuse», a conclu Lionel Scaloni. L’Albiceleste se retrouvera en octobre prochain pour la prochaine trêve internationale durant laquelle elle affrontera le Venezuela et la Bolivie.

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