Fabio Grosso se lâche sur la taupe du vestiaire de l’OL !

Par Maxime Barbaud - Dahbia Hattabi
3 min.
Fabio Grosso, inquiet sur le banc de l'OL @Maxppp

Toujours à la recherche de l’informateur du vestiaire, Fabio Grosso est désormais en danger, lui qui n’a dirigé que 4 matchs depuis son arrivée. Forcément, sa conférence de presse avant le déplacement à Marseille ce week-end était particulièrement attendue.

Les jours se suivent et la situation semble empirer à l’Olympique Lyonnais. Fabio Grosso est déjà sur la sellette d’après les informations du Progrès sorties ces dernières heures. Après 4 petits matchs, l’entraîneur italien cumule trois défaites et un nul, en affichant un tâtonnement tactique inquiétant. Il a déjà utilisé 20 titulaires différents. Dans le jeu, ça ne va pas. Aucun progrès n’a été constaté mais pire encore, il s’est mis une partie du vestiaire à dos d’après les fameuses révélations de Jérôme Rothen sur les ondes de RMC, même si Henrique lui a apporté son soutien ce vendredi.

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Parmi les joueurs, il y aurait donc une taupe qui informerait les médias. Grosso s’est mis en quête de la déterrer. Mardi dernier, il a carrément annulé une séance prévue devant les médias pour enfermer les joueurs dans le vestiaire. Il leur a passé un savon et menacé de trouver la ou les personnes qui dévoile(nt) les secrets du groupe. Forcément, lui qui était déjà remis en cause par une partie du groupe, il n’a pas arrangé son cas. Sa première prise de parole publique était donc très attendue, alors que les Gones se déplacent au Vélodrome ce dimanche (20h45).

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«Le vestiaire pour moi, c’est sacré. Rien ne doit sortir»

«J’essaye de tout dire, même si certaines choses ne devraient jamais sortir, démarre-t-il d’un ton solennel, presque grave. Après, on parlera de choses bien plus importantes avec un match très difficile (en référence à l’OM). Je connais les gens qui travaillent avec moi, ce qu’ils pensent de moi. Je sais aussi que je travaille avec beaucoup de passion, de cohérence et surtout de crédibilité. Le vestiaire pour moi, c’est sacré. Rien ne doit sortir», assure le champion du monde 2006, qui est ensuite revenu sur cette fameuse journée de mardi.

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«Je n’aime pas faire du théâtre J’ai parlé avec les joueurs. Je n’ai pas aimé (les fuites, ndlr). Le vestiaire c’est le lieu où on construit notre futur. Si on se met en danger tout seul, ce n’est pas bon. A la fin de la réunion, je pensais que ce n’était pas fondamental de faire un entraînement de plus ou de moins mais on s’est dit les choses. Les joueurs ont bien compris ce que je pense. C’est dommage car ça met même en danger le côté professionnel de cette personne. Maintenant, on va de l’avant et on regarde vers le match.» Il n’aura plus un mot là dessus.

«Je sais quand j’arrive, pas quand je pars»

Les médias présents sur place ont bien tenté de le relancer sur le sujet mais ils ont vite été éconduits. «J’ai été clair, non ?» envoie Grosso à un journaliste. Il concède toutefois. «Ça n’aide pas. On est dans une situation difficile. On veut en sortir, faire un gros match là bas (à Marseille).» Une première victoire cette saison serait bienvenue pour remettre un peu d’ordre dans le vestiaire et lui accorder du crédit dont il a grand besoin, lui dont l’avenir apparaît de plus en plus flou. «Je sais quand j’arrive, pas quand je pars.»

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