Ligue 1

OL : Dejan Lovren, sous le feu des critiques, sort du silence

Quelques jours seulement après son retour à l’Olympique Lyonnais, le défenseur croate, Dejan Lovren, a mis son club dans l’embarras. Il est sorti du silence, ce vendredi soir.

Par Samuel Zemour
2 min.
Dejan Lovren avec la Croatie @Maxppp

Pour se renforcer cet hiver, l’Olympique Lyonnais officialisait le grand retour de Dejan Lovren (33 ans), neuf ans et demi après le départ du défenseur croate à Southampton. Un renfort intéressant pour Laurent Blanc, qui souhaitait plus que tout l’arrivée d’un élément d’expérience et de caractère à ce poste pour épauler le jeune Castello Lukeba. Ancien du club et troisième du dernier Mondial 2022 au Qatar avec la sélection au damier, Lovren à tout pour être une bonne recrue en terre rhodanienne. Problème ? Son attitude extrasportive perturbe le club lyonnais.

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Le 22 décembre dernier, Lovren était pointé du doigt par différents médias en train de célébrer la troisième place de la Croatie, au Mondial 2022, avec des suspicions de saluts fascistes, de chants nationalistes et de propos homophobes. En conférence de presse jeudi, Laurent Blanc n’a pas échappé aux questions sur le sujet et a très vite été dans l’embarras. «Son chant ? C’est un chant nationaliste de son pays. Pour le reste, je ne peux pas parler à sa place. Moi, j’ai vu la chose qu’il pouvait amener au club, c’est une bonne recrue», a tempéré le manager de l’OL.

«On déforme de manière tout de suite négative»

Dans une interview accordée à l’AFP et relayé par Le Progrès, Dejan Lovren, s’est défendu vendredi d’avoir entonné des chants néo-nazis ou fascistes. «J’ai déjà tout expliqué cela en Croatie à propos de cette vidéo sur YouTube, mais cela n’a pas été repris en France. Pour moi, il s’agit d’une chanson patriotique qui a trait à mon pays qui veut dire que j’aime mon pays. Le chant dont on parle (…) n’est pas du tout fasciste. Il remonte à la libération du pays et à la gloire de la Croatie que nous chantons tous pour fêter un événement heureux. Mon pays a lutté pour son indépendance obtenue très récemment et reste en construction», a d’abord expliqué le défenseur à propos du chant.

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Avant de rapidement se défendre face à la polémique. «Mais j’ai été attaqué. On déforme de manière tout de suite négative sans faire référence à la bonne chanson. Cela n’a rien à voir avec le fascisme. Je suis donc surpris. J’arrive à Lyon avec une énergie positive que je veux afficher sur le terrain pour la transmettre à mes coéquipiers», a ajouté Dejan Lovren. Une réponse qui était donc attendue, mais il reste encore à savoir comment l’Olympique Lyonnais compte désamorcer, de son côté, cette épineuse affaire. Pour rappel, l’OL avait déjà été sous le feu des critiques après le recrutement de Jérôme Boateng, reconnu coupable, en appel, de coups et blessures sur son ancienne compagne.

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