Adrien Silva, l’autre bonne pioche de l’AS Monaco

Il ne lui aura pas fallu longtemps pour prendre ses marques. Arrivé le 31 janvier dans le cadre d’un échange de prêts avec Leicester City (Youri Tielemans a rejoint les Foxes), Adrien Silva s’est immédiatement imposé dans le onze de Leonardo Jardim, un entraîneur que le milieu de terrain avait déjà côtoyé au Sporting CP. «Ils se connaissent très très bien. Jardim a dès le départ su exploiter pleinement les qualités d’Adrien», nous glisse un proche du joueur.

Aux côtés de Cesc Fabregas, le champion d’Europe 2016 rayonne dans le cœur du jeu monégasque (87% de passes réussies, 84,6% de tacles réussis), secteur défaillant lors de la première partie de saison. À bientôt 30 ans (il fête son anniversaire ce week-end), il apporte toute son expérience, son calme balle au pied et son impact dans les duels à l’écurie princière. Un apport-clé dans la lutte pour le maintien (il est invaincu en 6 apparitions : 4 victoires, 2 nuls). «C’est un leader naturel. Je ne suis pas étonné de le voir évoluer à ce niveau-là», nous explique ce même proche.

«Rester cet été ? Tout est possible»

Oubliées les difficultés rencontrées à Leicester sous les ordres de Claude Puel ces derniers mois, l’international lusitanien (26 sélections, 1 but) s’épanouit pleinement sur le Rocher. Au point de viser un retour en sélection, à quelques mois du Final Four de la Ligue des Nations qui se déroulera au Portugal (demi-finale contre les Pays-Bas de Virgil van Dijk et Memphis Depay). «Adrien a vraiment l’amour du maillot. C’est toujours une immense fierté pour lui de revêtir celui de la Seleção», nous a-t-on fait savoir.

Une ambition affichée qui passe par la régularité dans les performances avec les pensionnaires du Louis II. «L’important, pour le moment, c’est que Monaco continue à marquer des points», nous a-t-on expliqué. Face à Lille et ses compatriotes (Xeka, José et Rui Fonte, Rafael Leão), Adrien Silva aura l’occasion ce week-end de confirmer un peu plus son retour en forme. Il sera temps, ensuite, de parler avenir. «Adrien se sent vraiment très très bien. Rester cet été ? Tout est possible, mais on ne peut rien prévoir», nous a-t-on expliqué.