Retraité après avoir connu une carrière pleine, Frank Leboeuf a embrassé une reconversion assez étonnante. En effet, l'ancien défenseur est revenu vers ses amours de jeunesse en se lançant dans la comédie. Et il prend un grand plaisir à découvrir ce métier.
Il restera à jamais dans l'histoire du football français. Ils ne sont en effet que 22 internationaux tricolores à pouvoir se targuer d'être champions du monde, et Frank Leboeuf en fait partie. Formé au Stade Lavallois, le joueur se fait rapidement un nom dans l'Hexagone, grâce notamment à un passage très remarqué du côté du RC Strasbourg (172 matches, 40 buts). Brillant du côté de la Meinau, le natif de Marseille voit alors logiquement l'étranger lui tendre les bras, et c'est à Chelsea que le défenseur central pose ses valises. Il reste pas moins de 5 saisons à Londres, avant de retrouver l'Hexagone à l'OM, puis de céder aux ponts d'or d'Al-Sadd et Al Wakrah, avant de mettre un terme à sa carrière en 2005.
Mais le parcours de Frank Leboeuf est avant tout lié à son histoire en Bleu. Le joueur est en effet sacré champion du monde en 1998, profitant du carton rouge récolté par Laurent Blanc pour être titulaire lors de finale devant le Brésil. Une sacrée récompense pour lui, qui va ensuite remporter l'Euro 2000. Et c'est deux ans plus tard qu'il met un terme à sa carrière internationale. Désormais retraité, l'ancien défenseur multiplie les activités. Après avoir notamment été commentateur, entraîneur du Hollywood United ou participant à l'émission Koh-Lanta, l'homme désormais âgé de 44 ans se consacre pleinement à sa grande passion : la comédie.
Présent récemment à Illkirch pour présenter la pièce « Ma belle-mère et moi », Leboeuf se confie dans les Dernières Nouvelles d'Alsace : « Depuis tout petit, dès l’âge de quatre ans, j’ai toujours aimé cela. Je regardais très souvent l’émission “Au théâtre ce soir” avec ma mère. Je vivais dans un petit village (Saint-Cyr-sur-Mer, ndlr) où il n’y avait pas d’école de théâtre. Mon père était fou de foot, il entraînait des équipes de jeunes, alors je m’y suis mis. (...) Je suis capable de répéter mon texte des dizaines et des dizaines de fois. J’ai toujours été un bosseur. Je pense que l’on attend que je fasse mes preuves, que je montre que ce n’est pas une lubie. Mes objectifs sont infinis. Je veux faire de cette passion une vie de tous les jours. Je m’éclate ». Et c'est bien le principal.