Coupe de France

Dunkerque - PSG : Ousmane Dembélé a encore impressionné tout le monde

Le PSG a souffert mais s’en est sorti. Opposé à une équipe de Dunkerque pleine de courage, le club parisien s’est imposé sur le fil (2-4) en demi-finale de la Coupe de France. Entre frayeurs, révolte et talent, cette rencontre a tenu toutes ses promesses, grâce notamment à Ousmane Dembélé au four et au moulin.

Par Valentin Feuillette
5 min.
Ousmane Dembélé sous le maillot du PSG @Maxppp

A une semaine d’affronter Aston Villa au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain avait une autre qualification à jouer ce mardi. En déplacement à Lille sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy, les troupes de Luis Enrique devaient absolument éviter le piège tendu par la belle surprise de la compétition, l’USL Dunkerque, en demi-finale de la Coupe de France. L’objectif était clair : faire le plein de confiance et empocher un ticket pour la grande finale le 24 mai prochain au Stade de France. Et cette rencontre ne fut pas une mince affaire pour le PSG. Menés deux buts à zéro à la demi-heure de jeu passée, les Parisiens ont eu besoin d’une nouvelle énorme prestation d’Ousmane Dembélé pour rapidement relancer le match. Déjà à 30 buts et 6 passes décisives avant la rencontre, le natif de Vernon a pu continuer à grossir son compteur, dépassant, par la même occasion, le nombre de réalisations de Kylian Mbappé sur l’année civile 2024 sous le maillot parisien en compétition officielle. Avec 24 buts, il a officiellement fait oublier la désormais star du Real Madrid qui avait fait trembler les filets à 23 reprises.

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Ousmane Dembélé était largement revenu sur son explosion, en pointant du doigt que son nouveau rôle en pointe de l’attaque. Un repositionnement qui l’a beaucoup aidé : «comme je l’ai dit, je suis positionné en numéro 9, j’ai moins de course à faire, je suis plus lucide devant le but et on me sert très bien. Il y a des buts où je n’ai plus qu’à la pousser au fond, où Bradley (Barcola) et Désiré (Doué) ont pratiquement fait tout le travail. Je me place bien et j’ai plus qu’à finir». D’ailleurs, Luis Enrique s’est toujours montré exigeant avec l’ancien joueur du Barça, sûr du potentiel de son leadership offensif : «la meilleure chose que j’ai faite avec Dembélé c’est de ne pas l’avoir fait jouer quand tout le monde m’a critiqué à Londres (contre Arsenal, ndlr). Cela a été ma meilleure décision, tout le reste, c’est Ousmane qui l’a fait. L’événement londonien a été une décision très importante», avait détaillé l’entraîneur natif de Gijon. Même quand l’équipe semble être dans un mauvais jour, Paris peut toujours compter sur Ousmane Dembélé.

Sa saison historique se poursuit

En inscrivant un doublé et en délivrant une passe décisive, Ousmane Dembélé porte désormais son compteur à 32 buts et 7 passes décisives, toutes compétitions confondues. Mais au-delà de ces données chiffrées, c’est surtout son leadership qui impressionne toujours autant : «c’est surtout un travail collectif. Mes partenaires me servent bien. Je suis toujours en bonne position pour marquer des buts, mais c’est surtout un travail collectif. C’est à l’image de la première période face à Saint-Étienne. Il fallait réagir très vite. On va prendre match par match, c’est la dernière ligne droite. On va rester concentré parce que c’est là que ça se joue», a humblement expliqué l’attaquant français au micro de France TV. En conférence de presse, Luis Enrique s’est félicité du second souffle collectif pour faciliter Dembélé : «on a opéré un changement positif à la mi-temps en faisant entrer Gonçalo (Ramos), un joueur de surface. Ça a amélioré la mobilité de l’équipe et la circulation du ballon. Cela a aussi libéré l’association entre (Ousmane) Dembélé et (Achraf) Hakimi à droite, ils ont pu dribbler et faire la différence sur l’aile. L’idée footballistique et de l’équipe, c’est de bénéficier de joueurs de grandes qualités. Et Ousmane joue très très bien. C’est exceptionnel ce qu’il fait en 2025, mais nous sommes exigeants et nous voulons ça pour 2026, 2027, 2028, 2029 et ainsi de suite. Quand on prend l’habitude, on ne veut pas changer.». A la fin du match, l’ancien joueur de Barcelone et de Dortmund a touché 95 ballons, a tiré 11 fois, a réussi tous ses dribbles et a également affiché un total de 84% de passes réussies. Sans oublier qu’il a remporté quatre de ses cinq duels de la soirée. Le réveil parisien est donc clairement venu des éclairs individuels d’un Ousmane Dembélé époustouflant qui semble être infatigable en 2025.

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Mais comme on le dit souvent, ce sont les coéquipiers qui en parlent le mieux. A ce petit jeu, c’est Nuno Mendes, présent en zone mixte, qui a encensé Ousmane Dembélé dans les couloirs de Pierre-Mauroy. A la fin du match, l’ancien joueur de Barcelone et de Dortmund a touché 95 ballons, a tiré 11 fois, a réussi tous ses dribbles et a également affiché un total de 84% de passes réussies. Sans oublier qu’il a remporté quatre de ses cinq duels de la soirée. Le réveil parisien est donc clairement venu des éclairs individuels d’un Ousmane Dembélé époustouflant qui semble être infatigable en 2025 : «oui Ousmane est un joueur incroyable qui peut beaucoup nous apporter. Et nous, on est là pour l’aider. C’est ça notre objectif. Et lui aussi est là pour nous aider. En équipe, on peut faire de très belles choses». Le capitaine Marquinhos a poursuivi : «il a trouvé le chemin du but et nous, ça nous fait plaisir de le voir comme ça. On savait qu’il avait de la qualité, mais il a trouvé une bonne position qui lui permet d’être plus près du but. C’est un meneur de jeu pour nous. Aujourd’hui, le coach a fait des changements en le mettant sur le côté, mais à la fin, il marque quand même. Il a trouvé le chemin et quand tu trouves le chemin, il faut juste continuer comme ça. Il a une très bonne mentalité, il continue de travailler. Sur le match, il n’y a rien à dire. C’est quelqu’un qui fait beaucoup d’efforts et il est récompensé à la fin». Deux buts inscrits, une passe délivrée. Mais qui peut arrêter Ousmane Dembélé ? Pour son 400ème match professionnel dans sa carrière, le numéro 10 a encore une fois sorti le grand jeu, fidèle à lui-même cette saison.

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