Burnley : Vincent Kompany a besoin d’aide !
Difficile de trouver une éclaircie dans le brouillard de Burnley. Bloqué à une pauvre 19e place en Premier League, le club de Vincent Kompany va devoir se renforcer cet hiver pour éviter une nouvelle relégation en Championship.
Mardi soir, Liverpool ne s’est pas fait prier. Les Reds n’ont même pas eu besoin de forcer pour prendre les trois points sur la pelouse de Turf Moor (0-2). À l’arrivée, une victoire importante pour l’équipe de Jürgen Klopp, qui confirme jouer le titre au fil des semaines. De l’autre côté, une énième défaite pour Burnley, la 14e en 19 journées seulement. Le bilan est sans appel. Avec trois victoires, et deux nuls depuis le début de saison, les Clarets pointent à l’avant-dernière place du classement et ne parviennent pas à poursuivre sur leur formidable lancée, débutée l’an passé en Championship.
Et pour cause, les hommes de Vincent Kompany étaient tout simplement intenables en deuxième division anglaise. Sacré champion en ne perdant qu’à trois reprises, en 46 journées, Burnley remontait dans l’élite avec de grandes ambitions et un entraîneur de plus en plus reconnu. À la tête des Clarets, l’ancienne gloire de Manchester City avait su - la saison dernière au moins - imposer sa patte au sein d’un club réputé pour son jeu… extrêmement défensif. Si Sean Dyche a pendant longtemps réussi à maintenir les pensionnaires de Turf Moor en Premier League, et qu’il fait d’ailleurs le bonheur d’Everton aujourd’hui, Burnley n’a jamais été aussi attrayant que sous Vincent Kompany. Et il va falloir l’être dès le 1er janvier 2024, date de l’ouverture du mercato hivernal.
Un hiver pour se sauver
«L’équipe se bat, l’équipe est en vie, l’équipe est divertissante, il lui manque juste cette petite touche finale en ce moment pour être récompensée. Parmi les clubs du bas de tableau, Dominic Solanke, Raul Jimenez… c’est ce genre de niveau (qu’il manque, ndlr)». Voici les mots de Vincent Kompany en conférence de presse, après la nouvelle déconvenue face à Liverpool. Le jeune entraîneur belge (37 ans) le sait, son équipe est loin d’être inintéressante, mais elle est trop courte, trop souvent. La faute à un effectif peut-être encore limité pour reproduire le même type de contenu que la saison passée, d’autant plus que la Premier League semble plus compétitive que jamais. La faute, aussi, à un mercato estival qui ne porte pas forcément ses fruits jusqu’à présent.
Malgré environ 110 millions d’euros dépensés l’été dernier et des recrues telles que Zeki Amdouni (18,6 M€), James Trafford (17,3 M€), Aaron Ramsey (16,4 M€), Sander Berge (13,9 M€) ou encore Wilson Odobert (12 M€), débarqué en provenance de Troyes, toutes ne répondent pas aux attentes. Vincent Kompany non plus. Alors qu’il était la nouvelle coqueluche du football anglais grâce à son coaching et ses discours dans le vestiaire, l’ancien défenseur des Skyblues peine à trouver la recette en Premier League. Pourtant, les Clarets ont pu compter sur une certaine continuité en ne perdant pas beaucoup de joueurs avant le début de la campagne 2023-2024, même si le retour de Ian Maatsen - mis au placard par Mauricio Pochettino - à Chelsea a fortement affaibli l’animation du couloir gauche. Troisième pire attaque du championnat et deuxième pire défense, Burnley n’a pas le choix que de sortir le chéquier cet hiver pour apporter du renfort à Vincent Kompany. L’avenir du club en dépend.
«Mon objectif est que Burnley ne se contente pas de survivre, mais de progresser en Premier League», racontait récemment le tacticien belge. Rien n’est impossible certes, mais les prochaines semaines s’annoncent chargées pour les Clarets. Au menu ? Aston Villa samedi (16h), Luton Town (15/01), Manchester City (31/01), Fulham (3/02), Liverpool (10/02) et Arsenal (17/02) en Premier League, sans oublier Tottenham (5/01) pour le compte du 3e tour de la FA Cup. Un programme copieux face à des cadors du championnat et des concurrents pour le maintien dans l’élite. Burnley va devoir être fort, voire conquérant pour résister à son calendrier infernal. Il s’agit déjà, de la dernière ligne droite de la saison pour les Clarets. Vincent Kompany a du pain sur la planche.
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