OL : Yanga-Mbiwa dresse un bilan apocalyptique et appelle à la révolte
Mapou Yanga-Mbiwa s’est présenté devant la presse ce jeudi pour évoquer la mauvaise passe que traverse l’OL actuellement. Sans épargner ses coéquipiers.
En grand danger d’élimination dès la phase de poules de la Ligue des Champions, très moyen en championnat en dépit d’une flatteuse 6e place, l’Olympique Lyonnais n’arrive pas à lancer sa saison pour de bon. Les maux sont bien connus, mais le remède est plus difficile à identifier. Arrivé cet été entre Rhône et Saône depuis l’AS Roma contre 10 M€, Mapou Yanga-Mbiwa s’est livré à un franc exercice d’auto-critique devant la presse ce jeudi après-midi. Le visage fermé, le regard dur, l’international tricolore (4 sélections) n’a pas mâché ses mots et sûrement pas épargné ses coéquipiers qu’il inclut dans ce grand malaise.
Les points positifs ? Le néo-Lyonnais n’en voit pas vraiment : «Il n’y a pas beaucoup de choses qui marchent cette saison. L’an dernier on avait plus de réussite. On met les mêmes ingrédients. Il faut que chacun triple d’efforts. Nabil, il a survolé le championnat l’an dernier aussi, et sa blessure nous fait beaucoup de mal. C’est un joueur qui élimine beaucoup pour marquer ou faire la dernière passe.» En revanche le bât blesse dans de très nombreux domaines selon lui : «Au niveau de l’attaque, au milieu, au niveau défensif… Inconsciemment, on fait moins d’efforts, on est moins solidaire. (…) Le fait d’avoir passé une très belle saison la saison dernière, on se relâche inconsciemment. L’an dernier on marquait les yeux fermés, cette année c’est l’inverse. J’ai déjà connu cette situation, il faut insister pour revenir et gagner les matches.»
Et Yanga-Mbiwa d’identifier plus clairement le problème, tout en esquissant un début de solution : «Les gars sont intelligents, on sait où est le problème. On a du mal a se parler entre nous. Il faut dire stop. S’il faut travailler un quart d’heure de plus, il faut rester 30 minutes de plus. (…) Il y a de la tension, c’est clair, comme dans tous les vestiaires du monde. Forcément il y a des mécontents. Ça montre que le groupe vit, veut s’en sortir, et j’espère qu’on va prendre les bonnes décisions pour s’en sortir. La solution c’est de se remettre au travail.» Avant de revenir, visiblement attristé, sur son cas personnel : «Mon début de saison est catastrophique, à l’image de l’équipe. Je ne perds pas confiance ni espoir, je vais me battre, travailler plus à l’entraînement et revenir.» Une prise de parole salutaire, mais il faudra un peu plus que des bons sentiments pour relever la tête.
En savoir plus sur