Le Stade Rennais n’est pas dans la forme de sa vie depuis quelques semaines. Alors que les Bretons n’ont remporté que deux de leurs cinq derniers matches toutes compétitions confondues, le PSG se trouve sur le chemin des hommes de Bruno Genesio ce week-end (dimanche 20h45). Une rencontre charnière pour le SRFC qui aura à cœur de s’offrir une victoire référence cette saison face à des Parisiens encore sonnés de leur déroute à Newcastle en milieu de semaine (4-1). Problème, les coéquipiers de Martin Terrier, auteur d’un retour malheureux ce jeudi, ont également perdu ce jeudi sur la pelouse de Villarreal. Une défaite qui a dû mal à passer chez le coach de 57 ans qui l’a confié ce samedi en conférence de presse : «La colère n’est pas souvent de bon conseil, surtout à chaud, et cela m’arrive rarement, mais parfois c’est bien d’en avoir un peu… Ce n’est pas Villarreal qui a gagné ce match, c’est nous qui l’avons perdu. On ne peut pas débuter un match de Coupe d’Europe comme on l’a fait. On a besoin de progresser dans la manière dont on se prépare pour nos matches. On est beaucoup trop souvent en réaction, c’est peut-être là-dessus où on doit s’améliorer en priorité. L’âge n’est plus une excuse…»
Jeudi soir, Genesio avait lancé que la défaite à Villarreal était le type de match qui devait aider à faire grandir son équipe. Mais à la 6e campagne européenne d’affilée, le discours devient plus difficile à entendre. En tout cas, cela montre que le Stade Rennais ne grandit pas assez vite… « Oui, c’est très agaçant de le constater, n’a pas caché Genesio. L’âge n’est plus une excuse. Il faut vite remédier à ça.»
Visiblement en rogne, le natif de Lyon n’en démord pas. Pour lui, son équipe a encore énormément de choses à améliorer et l’ancien milieu de terrain sait de quoi il parle. En effet, il s’est présenté devant la presse avec une liste étayée des rencontres que son équipe à mal gérer selon lui : «Sur les 9 matches que l’on a joués, il y en a au moins 5 où on a été en réaction. À Lens, un but sur coup de pied arrêté, le baromètre le plus important de la concentration et de l’agressivité d’une équipe… Contre Le Havre, on mène 2-0 et on se relâche, puis on essaye de réagir et cela ne passe pas… Contre Lille, deux coups de pied arrêtés où on manque d’attention, et on revient… Contre Nantes, on mène 1-0 et on encaisse un but évitable avant la pause, puis on se remet dedans… Mais parfois ça ne suffit pas ! On doit travailler là-dessus. On va le faire, j’ai un groupe qui est à l’écoute et motivé et qui a des qualités.»
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