Le Brésil se fait massacrer après sa déroute contre l’Argentine !
Motivé et galvanisé par les propos de Raphinha avant ce match de gala contre l’Argentine, le Brésil a totalement pris l’eau en s’inclinant 4-1. Une humiliation de taille pour les Auriverdes qui ne sont certes pas en danger pour la qualification en Coupe du monde mais ont tout de même pris une sacrée claque…

C’était une soirée qui sentait le soufre, elle s’est terminée en véritable fête d’un côté et en cauchemar de l’autre. Dans la nuit de mardi à mercredi, l’Argentine recevait le Brésil dans le cadre de la 14e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Qualifiée pour la Coupe du monde avant même de jouer ce match, l’Albiceleste n’avait aucune pression pour jouer ce match de gala et voulait faire mal à son rival historique. La bande de Lionel Scaloni y est parvenue avec la manière alors que le Brésil a été totalement dominé par l’enjeu. Pourtant revancharde après sa défaite 1-0 de la phase aller, l’équipe menée par Dorival Junior voulait marquer les esprits à l’image de Raphinha qui avait des mots durs avant la rencontre : «on va les tabasser, les tabasser je te dis. Sur et en dehors du terrain s’il le faut. Et je vais marquer. Qu’ils aillent se faire… voilà.»
Dommage, les paroles n’ont pas trouvé de résonnance sur le terrain. Mené 2-0 après 12 minutes de jeu face à une Argentine ultra-dominatrice et revenu dans le match sur une grosse erreur de Cristian Romero, le Brésil est passé totalement à côté de son sujet ce soir. La victoire 4-1 de l’équipe de Lionel Scaloni ne souffre d’aucune contestation et c’est donc une défaite historique que viennent de vivre les Auriverdes. Après la rencontre, le capitaine Marquinhos a dû prendre ses responsabilités et livrer un terrible constat : «c’est une honte. Une défaite qui fait très mal, dans un classique comme celui-ci et à domicile. C’est difficile. Nous avons très mal commencé le match, bien en dessous de ce que nous pouvons faire. Ils sont dans une très grande dynamique de confiance et de travail. Ils savaient être intelligents. Ce n’est pas seulement la faute du coach. C’est celle des joueurs. Ce que nous avons fait ici ne peut pas se reproduire.»
Tout le monde se paye le Brésil
Le défenseur du Paris Saint-Germain qui comprend la déception et la colère des fans brésiliens a toutefois voulu tempérer la situation difficile de son équipe : «nous savons que les fans sont tristes. Nous demandons du calme en ce moment. Levons la tête et travaillons. Ils étaient également dans une situation difficile et sont partis. Avec la force de notre travail, nous sortirons de cette situation difficile.» Pourtant, c’est la tête du sélectionneur Dorival Junior qui est bien réclamée. Ancien joueur et actuel consultant de TV Globo, Roger Flores s’est payé le technicien brésilien : «quand je parle de changements, je parle évidemment de changements de commandement. J’aime Dorival, j’ai le plus grand respect pour lui, il a fait un excellent travail dans le football brésilien. Mais ça n’a pas marché pour l’équipe nationale, ça n’a pas marché. Et nous n’avons plus de temps d’attente. Il n’a aucune chance d’avoir de bonnes attentes.»
La presse brésilienne sort déjà la sulfateuse envers une équipe désarçonnée. «Sans Messi, l’Argentine inflige sa pire défaite au Brésil depuis le 7-1 contre l’Allemagne» titre Lance après le fiasco brésilien. «Assomé» titre de son côté Globe Esporte. Pour la presse argentine, c’est un régal puisque Clarin évoque «une nuit mémorable» et Olé est plus festif avec «une danse historique.» À cela se rajoute aussi des réponses aux propos de Raphinha à l’image du milieu argentin Leandro Paredes : « Il ne faut jamais parler avant, surtout quand on ne peut pas le prouver sur le terrain. Dès que Raphinha a dit ça, on l’a envoyé sur le groupe WhatsApp, puis on a répondu sur le terrain. Nous on a l’habitude de discuter sur le terrain, on continue à faire notre truc. J’espère qu’on continuera comme ça. On le prouve jour après jour, à chaque entraînement. Ce match restera dans l’histoire.» Le réveil s’annonce très douloureux pour le Brésil.
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