Thomas Tuchel est le nouveau sélectionneur de l’Angleterre
Après son départ du Bayern Munich, Thomas Tuchel a retrouvé un banc de touche. Ce sera celui de la sélection anglaise. L’entraineur allemand de 51 ans a signé un contrat de 18 mois qui l’amènera jusqu’à la Coupe du Monde 2026.
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Lee Carsley lui-même réclamait un entraîneur bardé de trophées pour prendre la tête de la sélection anglaise. Ses dirigeants l’ont écouté, en décidant de miser sur Thomas Tuchel, auréolé d’une réputation de vainqueur outre-Manche depuis qu’il a mené Chelsea au sacre en Ligue des Champions en 2021. La nouvelle a été officialisée aujourd’hui, alors que la presse avait vendu la mèche quelques heures plus tôt. Tuchel prendra en charge la sélection à partir du 1er janvier 2025.
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En nommant un Allemand sur le banc de touche, la Fédération anglaise de football fait donc de nouveau appel à un sélectionneur étranger. Chose qui fait toujours débat dans ce pays de foot, qui a pourtant déjà connu cela à deux reprises, avec Sven-Goran Eriksson (2001-2006) et Fabio Capello (2007-2012). Mais cette fois, il s’agit d’un entraîneur allemand, et la rivalité est grande entre les deux nations. Pour autant, la nomination de Tuchel inspire aussi une dose d’optimisme sur les chances de l’Angleterre lors de la Coupe du Monde 2026.
Déjà des critiques en Angleterre
Cela fait plusieurs fois que la sélection passe près d’un succès dans une compétition internationale (deux finales lors des Euros 2021 et 2024), mais elle n’a pas réussi à aller accrocher un trophée qui la fuit depuis 1966. C’était la Coupe du Monde, jouée à domicile. Prochaine tentative donc en 2026 sous les ordres de Thomas Tuchel, dont les qualités de manager sont reconnues en Angleterre. C’est d’ailleurs ce qui manque clairement aux Three Lions, dont la qualité de l’effectif est louée par l’ensemble des observateurs.
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Les critiques qui s’élèvent en Angleterre suite à cette décision, outre la nationalité de Tuchel, comparent ce choix à ceux d’autres sélections. Pendant que l’Espagne et l’Argentine ont obtenu du succès en s’appuyant sur des entraîneurs nationaux (Luis de la Fuente et Lionel Scaloni) à la réputation moindre, l’Angleterre se rabat sur une méthode du début des années 2000, en faisant appel à un homme reconnu pour savoir gagner, quand bien même il n’a jamais géré une sélection.
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