Amical : l’Espagne et le Brésil se quittent bons amis après un match prolifique
Après avoir perdu 1-0 face à la Colombie, l’Espagne pensait renouer avec la victoire contre le Brésil au Bernabéu ce mardi soir. Mais Paqueta a égalisé à la 90+5 sur penalty, alors que la Roja célébrait déjà sa victoire (3-3).
C’est une nouvelle affiche XXL qui se jouait du côté du Santiago Bernabéu, avec cette fois, l’Espagne et le Brésil comme acteurs de la rencontre. Un choc très intéressant, sous fond de rivalité Barça-Real Madrid, avec d’un côté Vinicius Jr et Rodrygo, en plus d’Endrick, et de l’autre, Lamine Yamal et Pau Cubarsí. Sans parler des récents tristes évènements concernant Vinicius Jr, qui a craqué en conférence de presse lundi. Pour ce choc, les deux attaquants du Real Madrid étaient titularisés, dans un joli onze dans lequel on reetrouvait aussi le Parisien Lucas Beraldo en défense, Raphinha en attaque, ou le duo Lucas Paquetá et Bruno Guimarães dans l’entrejeu. Côté espagnol, Yamal était accompagné par Morata et Nico Williams devant, alors que Fabian Ruiz accompagnait Rodri au milieu, et que les deux "Français" Aymeric Laporte et Robin le Normand composaient la charnière centrale.
D’entrée, l’Espagne affichait des intentions résolument offensives. Nico Williams et Lamine Yamal avaient clairement l’intention de mettre le feu dans la défense de la Canarinha. Après quelques avertissements lancés par les deux jeunes ailiers ibériques, le Barcelonais provoquait un penalty. C’est Rodri qui se chargeait de le transformer, fusillant Bento dans l’axe alors que le portier brésilien avait plongé sur sa droite (1-0, 13e). La Roja dominait son sujet et le Brésil n’était pas spécialement dangereux, malgré un bon sauvetage d’Unai Simon sur sa ligne suite à une tentative de Vinicius Jr (17e). Les Espagnols dominaient au milieu et faisaient ensuite mal sur les flancs, avec un Yamal difficile à neutraliser. Et ce qui devait arriva. Yamal trouvait Dani Olmo dans la surface. La star de Leipzig mettait un petit pont à Beraldo, éliminait un deuxième défenseur, puis crucifiait Bento (2-0, 36e). Un véritable golazo.
Le Real Madrid a fait mal à l’Espagne
Mais, sur une erreur d’Unai Simon, le Brésil se remettait dans le bain. Le portier de l’Athletic ratait sa relance et le ballon arrivait sur Rodrygo. Ce dernier n’avait qu’à lober le portier basque pour réduire l’écart (2-1, 39e), face à son public. Plutôt bien payé, tant le Brésil avait été inoffensif jusqu’ici. Dans la foulée, Rodri décochait une reprise de volée surpuissante sortie tant bien que mal par Bento (40e). Avantage plutôt logique pour l’Espagne à la pause, puisque les hommes de Luis de la Fuente étaient un peu plus incisifs, avec un Dani Olmo qui faisait très mal entre les lignes derrière le trio d’attaque. En face, Vinicius Jr, Rodrygo et Raphinha peinaient à se montrer. Mais au retour des vestiaires, la donne allait changer et l’Espagne allait être cueillie à froid. A la retombée d’un corner, la pépite Endrick, entrée à la pause, enchaînait sur une belle reprise de volée pour égaliser (2-2, 50e). En trois jours, l’adolescent de 16 ans a donc marqué à Wembley puis au Bernabéu, sa future maison, rien que ça…
Derrière, l’Espagne réagissait, avec un Lamine Yamal toujours assez inspiré. Mais la qualité de la rencontre baissait tout de même considérablement, avec des passes mal assurées et du déchet technique des deux côtés. Par moments, ça s’enflammait, mais c’était tout de même assez brouillon. L’Espagne remettait tout de même progressivement le pied sur le ballon, et recréait du danger, à l’image de cette frappe vicieuse d’Olmo (73e). Mais le Brésil tenait bien, ne laissant que peu d’espaces à la Roja. Sur un ballon en profondeur de Yamal pour Carvajal, le latéral droit madrilène était bousculé par Beraldo dans la surface. L’arbitre ne tremblait pas et désignait le point de pénalty, de façon un peu généreuse peut-être. Rodri, pour la deuxième fois du match, transformait à merveille, prenant Bento à contrepied (3-2, 86e). Oihan Sancet, fraîchement entré en jeu, était à deux doigts de signer le quatrième (90e), alors que Simon sortait bien devant Paqueta (90e+2). Et à la 90+5, Carvajal offrait à son tour un penalty au Brésil. Paqueta ne se loupait pas et battait Unai Simon, à contrepied lui aussi. Une égalisation tardive, et peut-être pas méritée, mais tout le monde rentrera à la maison en étant satisfait ce soir.
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