Ligue 1

La LFP lance une action en justice contre DAZN !

Avant la réunion du conseil d’administration prévu cet après-midi, la LFP a lancé vendredi dernier une procédure en référé contre DAZN devant le tribunal de commerce de Paris. Elle lui demande de régler la totalité de son échéance de février.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Vincent Labrune, président de la LFP @Maxppp

La journée s’annonçait déjà tendue avec le conseil d’administration prévu à la ligue à 17h30, mais une première passe d’armes a déjà eu lieu. D’après les informations de L’Informé, confirmées par RMC Sport, la LFP a lancé vendredi dernier une procédure en référé contre DAZN devant le tribunal de commerce de Paris. Elle met en demeure le diffuseur de régler sa 4e échéance de la saison relative aux droits TV au plus tard le 14 février prochain. Le bras de fer est donc engagé, comme cela a pu être craint ces dernières heures.

La suite après cette publicité

Il y a beaucoup de tensions dans ce dossier, mais le fossé n’est pas encore irrémédiable. Le greffier du tribunal a notifié pour le moment qu’une «action relative à un autre contrat», indique RMC. L’audience au tribunal se tiendra vendredi matin prochain, le 14 février. C’est ce sujet qui sera mis sur la table par Vincent Labrune, le président de la LFP, cet après-midi devant les administrateurs de la ligue, lui qui a convoqué tout le monde la veille pour le lendemain, hier soir tard. Signe qu’il faut traiter ce dossier urgemment.

DAZN n’a versé que la moitié de l’échéance de février

Car sans argent émanant des droits de diffusion, les clubs voient leurs ressources se tarir. C’est ce fameux écot qui a mis en alerte les présidents de clubs professionnels à se réunir promptement. Ils ont appris ces dernières heures la volonté de la plateforme de ne pas verser en totalité cet argent, pourtant si vital à la plupart des clubs. Certains en dépendent à 60% dans leur budget annuel de fonctionnement. D’après L’Équipe, DAZN, qui diffuse 80% des matchs du championnat de Ligue 1, n’a versé que 35 M€ sur l’échéance de février.

La suite après cette publicité

Il s’agit de la moitié de ce qu’elle s’était engagée à verser lors de la signature du contrat en début de saison. La seconde partie de ce montant a été placée sous séquestre, le temps de trouver une issue à ce conflit engagé avec l’instance du football français. Pour rappel, la plateforme britannique reproche essentiellement aux clubs et à la ligue de ne pas lutter suffisamment contre le piratage, ce que ces derniers réfutent. Elle les accuse également de ne pas assez ouvrir leurs portes à leurs équipes, limitant les contenus à diffuser. C’est désormais la bataille juridique qui est engagée.

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier