Ligue 1

Rien ne va plus à l’OGC Nice !

Battu par Montpellier (2-1) à l’Allianz Riviera, l’OGC Nice s’enfonce dans la crise. En plus de cela, de vives tensions sont apparues entre Jean-Clair Todibo et certains supporters, agacés par les récents résultats en chute libre.

Par Maxime Barbaud
3 min.
Jean-Clair Todibo retenu par ses coéquipiers @Maxppp

En début de saison, les semaines se suivaient et se ressemblaient à l’OGC Nice. Le club enchaînait alors les victoires étriquées. Un temps leader du championnat mais surtout solide dauphin du PSG à la trêve, on nourrissait des espoirs légitimes de Ligue des Champions. Mais depuis le passage à l’année 2024, les contre-performances se cumulent. Cette confrontation face à Montpellier avait même été présentée comme un tournant de cette fin de saison. Elle a de nouveau été manquée.

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Elle s’est soldée par une défaite à domicile 2-1. En difficulté lui aussi, le MHSC en a profité pour se donner de l’air au classement, alors qu’à l’inverse, le Gym coule. Toujours 5es après 25 matchs, les Azuréens peuvent encore perdre une place à l’issue de ce week-end et du résultat de Lens. Le podium reste proche, à deux points pour le moment, mais la dynamique actuelle n’augure rien de bon. La tension est palpable, à l’image de bagarre à la pause entre les deux équipes.

Todibo très énervé, les sifflets contre Thuram

Pire encore, cette tension s’est exportée en tribune. Après le coup de sifflet final, Jean-Clair Todibo a même souhaité s’expliquer avec les supporters. Il a fallu l’intervention de Dante pour empêcher son jeune coéquipier d’empirer la situation. « J’essayais juste de leur expliquer qu’on est tous dans le même bateau. Au lieu de s’engueuler en public, on attend du soutien de leur part. Est-ce qu’on peut parler de crise ? Oui parce qu’on perd beaucoup de points mais on va se relever », se justifiait l’international à Prime Video.

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Une fois calmé, il est tout de même allé discuter avec certains ultras. Il n’a sans doute pas apprécié non plus les sifflets à l’encontre de son coéquipier et ami, Khephren Thuram, lequel est accusé de choisir ses matchs. «Pas une année de plus sans l’Europe : bougez-vous!!!» Le ton avait été donné en avant match avec cette banderole. «Oui, c’est un moment difficile, il ne faut pas être un génie pour le comprendre», a reconnu Francesco Farioli en conférence de presse. Nice ne compte qu’une seule victoire en Ligue 1 en 2024 pour 5 défaites et un nul.

Rendez-vous capital en Coupe de France contre le PSG

Farioli plaide les vents contraires. «Aujourd’hui, encore une fois, il y a eu de nouveaux épisodes avec un but contre notre camp qu’on a encaissé puis un penalty en première période. Se furent deux coups derrière la tête qui nous ont fait mal. La seule chose qu’on peut faire est de chercher à s’en sortir, avec toute notre énergie et notre volonté.» Soutenu publiquement par Florent Ghisolfi, son directeur sportif, dans la semaine, le coach italien voit le quart de finale de Coupe de France contre le PSG comme un grand rendez-vous pour panser les plaies. «On doit tourner la page et se mettre en tête notre prochain objectif.»

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