Info FM, Cris : « Entraîner l’OL, c’est mon rêve »

Il fait partie de ces joueurs qui ont marqué à jamais l'histoire de l'Olympique Lyonnais. Comme Juninho, Sonny Anderson, Grégory Coupet, ou bien encore Sidney Govou, Cris fait partie de cette génération dorée qui a écrit les plus belles pages du club rhodanien. Arrivé au club à l'été 2004, le défenseur central a passé huit saisons dans la capitale des Gaules, le temps de remporter quatre des sept titres de champion de France de l'OL, deux Coupes de France, trois Trophées des champions, et de se voir affublé du surnom de Policier, lui le défenseur central intraitable. Ayant raccroché les crampons en 2013 après une ultime pige dans son Brésil natal, l'international auriverde (17 sélections, 1 but) a depuis retrouvé Lyon, lui qui s'est installé dans sa ville de cœur. L'occasion de se préparer à une nouvelle vie, celle d'entraîneur :

« Je suis dans ma première année de formation, je passe le BEF, diplôme qui me permet d'entraîner jusqu'en DH. À la fin de la saison, je pourrai donc prendre une équipe de DH. La saison prochaine, ce sera le DES à Paris, à Clairefontaine, qui me permettra d'entraîner jusqu'en National. Après, l'année suivante encore, je pourrai entraîner en Ligue 1, en Coupe d'Europe. Il me reste donc encore un peu plus de deux ans. J'aurais pu passer mon diplôme au Brésil, mais cette formation n'est pas reconnue par la FIFA, et ne me permet pas de venir en Europe. Ici, je prends trois ans de formation, mais ça me permet d'entraîner où je veux », nous avance l'ancien numéro 3 rhodanien, qui a d'ailleurs profité de sa proximité avec l'écurie septuple championne de France pour entamer sa formation plus concrètement :

Cris rêve de l'OL

« Aujourd'hui, je suis adjoint chez les U15 de l'OL, j'accomplis un travail de stagiaire car pour faire une formation d'entraîneur, tu dois travailler dans une équipe à onze. Cette expérience se passe bien. Le métier d'entraîneur est totalement différent de celui de joueur. En tant que joueur, tu as des objectifs souvent personnels, parfois collectifs. Tu arrives à l'entraînement, tu prends ta douche, tu rentres. Mais comme entraîneur, tu dois penser à ton équipe, à un groupe de 25-26 joueurs que tu dois gérer, ce qui n'est pas évident. Ma formation me permet d'avoir cette vision d'entraîneur, c'est vraiment bien de se plonger dedans. Je dois arriver en premier, réunir mon staff, étudier ce qui se passe, voir les joueurs blessés. C'est ça le métier d'entraîneur. J'ai toujours été un leader, un capitaine, je ne sais pas si je vais réussir comme entraîneur, mais en tout cas je suis motivé à l'idée d'être sur le terrain, de donner des entraînements ».

Déterminé, Cristiano Marques Gomes de son nom complet sait ce qu'il veut mais, alors qu'il sera en mesure d'entraîner une équipe de DH une fois son BEF validé, n'a pas encore prospecté à ce propos : « Non, je n'ai pas encore regardé. Je finis déjà ma première année de formation, j'aurai ma certification la semaine du 18 mai puis celle du 8 juin. Je n'ai même pas pensé à la suite, je suis vraiment à fond dans ma formation pour apprendre le plus de choses possibles », affirme-t-il, ne cachant pas que la possibilité de devenir un jour coach de l'OL le fait rêver : « J'ai une histoire avec l'Olympique Lyonnais, j'y ai passé huit formidables années. Entraîner l'équipe première de l'OL, bien sûr que c'est mon rêve. Mais après, le métier d'entraîneur est très fermé, il n'y a pas beaucoup de places, je dois donc voir selon les opportunités. Il y a aujourd'hui un très bon entraîneur à l'OL, donc si j'ai l'opportunité d'aller dans une autre équipe, j'y réfléchirai. Il faut voir selon les opportunités, il faut saisir chaque occasion dans ce milieu ».