Euro

Équipe de France : les justifications osées de Didier Deschamps sur le niveau de jeu des Bleus

Énormément relancé par les médias en conférence de presse sur le niveau de jeu des Bleus après un nouveau match pénible sur le plan offensif, le sélectionneur a fait face avec des arguments pas toujours audibles. Extraits.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Didier Deschamps sur le banc des Bleus @Maxppp

Même les joueurs de l’équipe de France ne cachaient pas leur mécontentement. Tenue en échec par la Pologne (1-1) alors qu’elle a eu de multiples occasions de tuer le match, la France doit se contenter de la deuxième place du groupe D et bascule donc dans la partie de tableau la plus difficile de cet Euro 2024. Certes, avec deux finales de Coupe du Monde et d’un Euro au compteur, Didier Deschamps est un sélectionneur d’expérience qui sait mener les Bleus vers le succès. Mais aujourd’hui, l’inefficacité troublante de l’attaque tricolore pose question, en plus d’un jeu toujours aussi fade.

La suite après cette publicité

Certains diront qu’ils préfèrent le résultat à la manière, mais Deschamps ne peut échapper aux remarques. Interrogé juste après le coup de sifflet final, le Bayonnais reconnaissait ce manque d’efficacité offensif, mais il restait positif. Relancé plus tard en conférence de presse, le patron des Bleus a cette fois manié l’ironie, visiblement lassé par les questions critiques sur le niveau de jeu de son équipe.

Deschamps reste positif

«Je ne suis pas du tout déçu. Vraiment. On voulait la première place, on a fait ce qu’il fallait, mais vous venez de voir l’homme du match passer devant vous (Lukasz Skorupski). (…) Déchet… Pour être dangereux sur corner, il y a six mecs en face qui font 1,90 m. Il fallait jouer au sol et rapide pour éviter le point fort de la Pologne », a-t-il déclaré, avant de poursuivre.

La suite après cette publicité

« Le fait qu’on n’ait pas marqué limite nos prestations, mais on est là où on voulait être. Vous allez me dire que c’est normal, que l’équipe de France doit être en huitièmes, mais il ne faut pas banaliser. Notre groupe était vraiment difficile. L’Autriche qui perd contre nous et qui gagne face aux Pays-Bas. On va se servir de ces trois matches-là, on a une pause qui va faire du bien à tout le monde. J’espère qu’elle vous fera aussi du bien. C’est une nouvelle compétition. Je sais trop que les impressions du premier tour ne sont pas celles du deuxième. On mérite d’être deuxième, je suis satisfait, c’était notre premier objectif. Après, ça va être au couperet. Il y aura des gros ? Mais il ne reste que des gros, c’est le lot de toutes les compétitions. » La France peut-elle faire table rase de cette phase de poules et relancer la machine dans le money time ? Réponse lundi prochain.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier