Nouveau fair-play financier : la mise au point de l'UEFA

Le mois dernier, des rumeurs annonçaient un énorme coup dur à venir pour le fair-play financier. À l'occasion du congrès de l'UEFA, Aleksander Ceferin a tenu à mettre les points sur les i.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Aleksander Ceferin lors d'une conférence de presse @Maxppp

Le 24 mars dernier, la Gazzetta dello Sport lâchait une petite bombe. Le quotidien italien annonçait que le fair-play financier actuel vivait peut-être ses derniers jours. Mis en place en 2011 par Michel Platini, lorsque le Français était à la tête de l’UEFA, le gendarme financier du football européen devait faire l’objet d’une refonte permettant aux clubs d’avoir moins de contraintes pour investir. Pour beaucoup, cela signifiait la fin des contrôles stricts et une opportunité pour les clubs les plus riches de pouvoir recommencer à faire des folies. Mais à l’occasion du congrès de l’UEFA organisé à Montreux (Suisse), Aleksander Ceferin a été très clair.

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«J'ai lu un peu partout que nous prévoyions de supprimer le fair-play financier. Laissez-moi vous dire que cela n'arrivera jamais. (…) Cependant, on doit s'adapter aux nouvelles réalités et corriger certaines injustices. On doit encourager les investisseurs et protéger ceux qui financent les clubs grâce à leur passion pour le football», a-t-il déclaré.

Le FPF n'est pas mort

En quoi consistera donc ce nouveau fair-play financier ? L’Équipe révèle que ce sont surtout les structures du FPF qui sont visées. En clair, l’instance dirigeante veut faciliter le processus de décision. Le quotidien rappelle ainsi le couac survenu en 2018 lorsque la chambre d'instruction de l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) avait clamé le dossier PSG, avant de se faire désavouer par la chambre de jugement.

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Dans le nouveau FPF, l’ICFC conserverait son rôle, mais la chambre de jugement deviendrait un organe d’appel pour les clubs. En revanche, une tendance semble se confirmer, à savoir un contrôle plus strict des masses salariales. La mise en place d’une « luxury tax » (les clubs dépassant la limite fixée paient une amende redistribuée aux autres clubs) est même évoquée. Affaire à suivre.

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