Les grosses confidences de Benjamin Pavard avec l’équipe de France
Héros de 2018 et affichant 53 sélections avec l’équipe de France, Benjamin Pavard aura assurément un rôle à jouer lors de l’Euro 2024 en Allemagne. Dans Téléfoot, le défenseur de l’Inter Milan est revenu sur sa Coupe du monde 2022 avec les Bleus, la concurrence à son poste et l’objectif de la bande à Didier Deschamps lors du tournoi continental de cet été.
L’histoire retiendra qu’il est rentré dans le cœur des Français après un centre trop long de Lucas Hernández qui a mené à une inspiration géniale. Depuis, l’expression second poteau résonne avec Benjamin Pavard. Alors que sa carrière a changé après une saison 2017-2018 réussie avec Stuttgart et une reprise de volée magique qui a embelli la journée de 67 millions de Français en juillet 2018 contre l’Argentine, l’ancien du LOSC est toujours en équipe de France six ans après. Auteur d’une première saison remarquable avec l’Inter Milan, le défenseur central, aujourd’hui âgé de 28 ans, sera présent en Allemagne avec les Bleus pour un Euro 2024 alléchant. Et alors que les Bleus de Didier Deschamps joueront avec le couteau entre les dents après un épilogue frustrant lors de la dernière Coupe du monde, Benjamin Pavard sera sûrement l’un des plus revanchards.
N’ayant disputé qu’une rencontre lors du dernier Mondial au Qatar, le numéro 28 nerazzurri n’a pas joué un grand rôle dans l’épopée française. Forcément, le natif de Maubeuge n’a pas oublié cette compétition particulière et la finale cauchemardesque contre l’Argentine. «J’ai vécu différemment les deux compétitions, a confessé Pavard à Téléfoot ce dimanche. Parce que 2018, j’ai joué et 2022, je l’ai vécu du banc. Quand tu joues, c’est physique, mais quand tu es sur le banc, c’est épuisant. On l’a encore en travers de la gorge. À travers ça, on se prépare pour le futur et je pense que ça va nous servir pour l’Euro.» Mais voilà, même s’il est amené à jouer un rôle assez important auprès du groupe France dans les prochaines semaines, le transfuge du Bayern Munich ne part pas dans la peau d’un titulaire lors du prochain Euro.
Benjamin Pavard veut remporter l’Euro avec la France le 14 juillet prochain
En effet, alors que Didier Deschamps n’a pas forcément l’habitude de bousculer sa hiérarchie, revoir une charnière centrale composée de Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté a du sens. Et même s’il sort d’une belle cuvée à Milan, Benjamin Pavard, enfin replacé dans l’axe avec les Bleus, est conscient de la concurrence énorme à son poste sous la tunique frappée du coq. Une situation loin d’être inhibitrice pour l’intéressé : «c’est positif. C’est sûr qu’il y a de la concurrence, mais je le vis bien. Elle est saine donc c’est comme ça que tu peux progresser. Et c’est comme ça que tu élèves ton niveau de jeu. Désormais, c’est au sélectionneur de décider s’il me met ou s’il ne me met pas. Je respecterai toujours ses choix. Je me sens physiquement prêt et mentalement aussi. Dès que j’ai l’opportunité de jouer, je donnerais mon maximum pour être le plus performant possible.»
Dévoué pour la cause collective, le droitier n’a plus qu’un rêve dorénavant : aider la France à glaner le troisième Euro de son histoire. Et alors que la finale se jouera le 14 juillet prochain, Benjamin Pavard y voit un symbole. «On joue au football pour gagner des titres et procurer des émotions à tous les Français. On a pu voir ça à la Coupe du monde 2018, c’était exceptionnel, incroyable. J’espère qu’on pourra revivre ça cet été. Ça serait un joli clin d’œil parce que la finale aura lieu le 14 juillet. C’est la fête nationale aussi. Quand tu joues au football, tu fais tout pour gagner. Tu regardes le calendrier et surtout quand a lieu la finale, car c’est le but. Ça serait fabuleux. On n’y est pas encore. On y pense un peu, mais il reste des matches à jouer et à gagner. On peut rêver, mais on doit prendre match après match. Il ne faut pas se croire déjà arrivé en finale. On a un groupe de qualité et on peut rêver. Ça serait une superbe histoire.» Rendez-vous le 17 juin prochain contre l’Autriche (21h) pour que Pavard et les Bleus pavent cette route jusqu’au 14 juillet, synonyme de finale de l’Euro.
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