Vendu à Chelsea contre une trentaine de millions d'euros, David Luiz retrouve les Blues deux ans après les avoir quittés. Un départ qui en a surpris plus d'un. Et qui n'était pas vraiment prévu par le Paris Saint-Germain.
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«Je suis heureux de retourner à Chelsea. Nous avons vécu une histoire fantastique lors de mon premier passage au club et je veux aider l’équipe et Antonio Conte à atteindre beaucoup de succès.» Quelques instants après l'officialisation de son retour à Stamford Bridge, David Luiz ne cachait pas son bonheur. Récupéré par Chelsea en échange d'un chèque d'une trentaine de millions, le Brésilien n'aura pas fait long feu chez les Rouge-et-Bleu. Un départ considéré comme une excellente opportunité financière pour les champions de France en titre au vu de son niveau récent, mais qui interpelle quand même.
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Sur le papier, David Luiz était certes promis à un rôle de remplaçant une fois Thiago Silva et Marquinhos remis en selle, mais Paris comptait sur lui pour conserver une défense centrale doublée (Luiz, Silva, Marquinhos, Kimpembe). L'homme à la crinière bouclée parti, Emery va donc devoir tenir au moins jusqu'au prochain mercato avec trois spécialistes de l'axe et, éventuellement, les dépannages d'éléments capables d'évoluer à ce poste (Aurier, Motta, Krychowiak). Pas simple en cas de pépin physique d'un ou de plusieurs joueurs. D'autant que, contrairement aux apparences, ni le nouvel entraîneur parisien ni le PSG n'avaient prévu de se séparer de cet élément.
Dans son édition du jour, L'Équipe nous apprend en effet que c'est surtout David Luiz qui a tout fait pour quitter Paris. S'il ne comptait pas aller jusqu'au clash en cas de refus du PSG, l'international auriverde a fortement poussé pour revenir chez les Blues une fois mis au courant de l'offre londonienne à venir. «Dès qu'il a su que Chelsea allait faire une offre, il nous a dit qu'il était très motivé pour y retourner», a indiqué un proche du joueur au quotidien. Convaincu qu'il n'avait plus d'avenir au PSG, David Luiz s'en est donc allé convaincre le directeur du football francilien Patrick Kluivert et son président Nasser Al-Khelaïfi de le laisser partir. Visiblement convaincant, le Brésilien a eu gain de cause. Reste maintenant à savoir si Paris saura gérer le départ d'un des leaders du vestiaire à l'heure où le rythme des matches va s'accentuer une fois la trêve internationale terminée.
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