PSG : Luis Enrique balaie encore les critiques après la déroute à Milan

Par Antoine Grasland - Josué Cassé
3 min.
Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint-Germain @Maxppp

Présent en conférence de presse quelques jours après la déroute du Paris Saint-Germain sur la scène européenne, Luis Enrique n’a pas cédé aux inquiétudes naissantes. De son milieu au bilan comptable du club de la capitale à l’extérieur, le technicien espagnol avait réponse à tout.

Un choc après la rechute. Voilà ce qui attend le Paris Saint-Germain, ce samedi à 17 heures, dans le cadre de la 12e journée de Ligue 1. Leader du championnat, le club de la capitale tentera, en effet, de se relancer sur la pelouse du Stade de Reims, quatrième, après avoir perdu pied en terres italiennes, contre l’AC Milan (1-2), mardi dernier. Présent face aux journalistes, Luis Enrique était logiquement attendu pour justifier cette nouvelle défaite à l’extérieur. Pour rappel, le PSG c’est seulement 2 victoires (Juventus et Maccabi Haïfa) à l’extérieur sur ses 11 derniers matches de C1.

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Un bilan famélique qui interroge logiquement les observateurs du club. Questionné sur cette fragilité hors du Parc des Princes, le technicien espagnol a tout d’abord rejeté les spéculations faites autour de l’état d’esprit du groupe au moment de se déplacer à l’extérieur. «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites. On est une équipe qui ne fait jamais de spéculation, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. On va pour affronter notre adversaire, c’est mon idée, je ne dis pas que c’est forcément la meilleure, mais je ne vais pas la changer», assurait ainsi l’ancien sélectionneur de la Roja avant de justifier, selon lui, ce qui permet à ses protégés d’afficher un meilleur visage à domicile.

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Luis Enrique défend son milieu !

«C’est bien plus agréable de jouer à la maison, avec notre public, bien sûr. Avec notre idée de jouer à la maison qui fait qu’on prend peut-être plus de risques. Mais le terrain de jeu, c’est la même dimension. Je ne vois pas pourquoi le style de jeu devrait changer. On doit jouer de la même façon et c’est ce qu’on a fait. Il n’y a pas un seul match à l’extérieur où le PSG n’a pas été compétitif. On peut être mieux efficace, faire mieux, mais l’idée n’a pas changé». Sûr de sa force et de ses joueurs, l’ex-coach du Barça s’est également défendu des critiques naissantes autour du milieu parisien, dominant en Ligue 1 mais parfois dépassé face aux cadors européens (Newcastle, AC Milan).

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Classement live

«Les mêmes milieux ont joué au Parc des Princes qu’à San Siro. On a gagné 3-0 et personne ne nous a demandé si les joueurs avaient manqué d’expérience. Ce sont les mêmes joueurs, mêmes milieux. Je suis très heureux de l’effectif. Je ne pense pas au fait qu’ils soient jeunes ou expérimentés. Je suis très heureux de leur niveau», a notamment déclaré le nouvel homme fort du PSG, visiblement pas inquiet par la prestation de Manuel Ugarte, Warren Zaïre-Emery ou encore Fabian Ruiz (entré en jeu à la 60e) face aux Rossoneri. Pour conclure et avant un nouveau déplacement périlleux sur la pelouse du Stade de Reims, très performant en ce début de saison (6 victoires, 2 nuls, 3 défaites), Luis Enrique a, malgré tout, tenu à envoyer un message à ses joueurs pour éviter un nouveau faux pas qui ferait tâche.

«C’est évident que le résultat précédent conditionne le match suivant. Il faut changer la mentalité, passer de la Ligue des champions à la Ligue 1. Il faut analyser les points à améliorer, mettre en avant de nouvelles idées. C’est une des meilleures équipes de 2023 en Ligue 1. Cela signifie que c’est une équipe qui est bien rôdée, qui a une idée claire. On verra demain ce qui a été préparé pour nous. On verra comment on peut s’adapter, mais ce sera difficile. Évidemment, on ne s’attend pas à un match simple ou tranquille. Ce sera un match très intense, compliqué. Clairement, je pense qu’il faut qu’on soit concentré pour ne pas être surpris». Le discours est limpide, reste désormais à l’appliquer sur la pelouse d’Auguste-Delaune, au risque de voir de nouvelles critiques fuser dans les jours à venir…

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