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Coupe du Monde 2022 : l'équipe de France rend hommage au Maroc

L'équipe de France a assuré sa place pour la finale de la Coupe du Monde en s'imposant face au Maroc (2-0). Mais les Bleus ont souvent souffert dans cette rencontre et c'est surtout la faute au Maroc.

Par Hanif Ben Berkane
2 min.
Zakaria Aboukhlal relevé par Griezmann et Varane @Maxppp

Après 2018, l'équipe de France va connaître une nouvelle finale de Coupe du Monde de rang, la quatrième de son histoire. Pour atteindre cette finale, les Bleus ont dominé le Maroc ce mercredi soir (2-0). Malgré l'ouverture du score très rapide de Théo Hernandez, les hommes de Didier Deschamps ont souffert et ont reculé pendant une bonne partie de la rencontre. Il a notamment fallu un Hugo Lloris solide et l'intervention du poteau pour ne pas voir le Maroc revenir. Au micro de TF1, Antoine Griezmann a expliqué comme les Marocains avaient gêné les Français.

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«Le Maroc a très bien travaillé, tactiquement, derrière, devant, ils m’ont énormément impressionné. En deuxième mi-temps, on a eu beaucoup de mal sur notre côté gauche. Le coach a fait un changement judicieux avec la sortie d’Oliv’et l’entrée de Marcus et après ça on a mieux géré leur côté droit. Puis en contre-attaque on a mis le deuxième but. Ils nous ont fait énormément de mal au retour des vestiaires.» Une pensée partagée par Jules Koundé. «Le Maroc nous a posé des problèmes, ils ont fait un super match et nous, on a su répondre au défi physique. »

«On a pris un peu trop de vagues»

C'est effectivement au retour des vestiaires que les Bleus ne sont pas passés loin de concéder l'égalisation. Ibrahima Konaté a particulièrement sauvé les siens avec de précieuses interventions. Et si les Bleus ont évidemment su gérer ce match avec une contre-attaque éclaire, Didier Deschamps a également remarqué que l'équipe avait un peu trop subi par moment. Mais le sélectionneur des Bleus a surtout expliqué cette situation par la prestation marocaine plutôt que par le niveau de ses joueurs.

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«Vous voyez toujours le verre à moitié vide. Le match était compliqué mais je suis fier de voir ce groupe accéder à cette finale. L'adversaire en face est là, il est survolté, il a de la qualité et il n'est pas là par hasard. Quand on fait les choses moins bien, on a le droit d'être en difficulté sans rien lâcher. On a mieux maitrisé avec des corrections par moment, mais on a pris un peu trop de vagues surtout sur le côté gauche. Il y a eu ce déséquilibre chez eux, mais comme on ne les punissait pas, on a un peu trop défendu, je trouve», a-t-il lancé.

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