Mohamed Ayachi Ajroudi est l’homme qui se cachait derrière Mourad Boudjellal. Il s’est à nouveau confié ce mardi soir en explicitant un peu plus son projet pour l’Olympique de Marseille.
Vendredi dernier, Mourad Boudjellal annonçait qu’il était porteur d’un projet de rachat pour l’Olympique de Marseille. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que l’homme se cachant derrière lui se dévoile au grand jour. Mohamed Ayachi Ajroudi, un homme d’affaires franco-tunisien, s’est expliqué sur Shems FM des dimanche soir confirmant les informations sorties un peu auparavant sur son implication dans ce projet, qui reste encore assez flou, au demeurant.
« Le vendeur a le droit de refuser, mais en retour, l’acheteur a le droit de garantir la transaction au prix le plus bas possible, c’est finalement une question d’offre et de demande. Au cas où l’accord serait conclu, je n’assumerai pas le leadership du club. Juste ce qui est convenu avec mes partenaires, Mourad Boudjellal sera le président de l’Olympique de Marseille tandis que je mettrai en œuvre un plan pour le président du conseil d’administration », expliquait-il alors.
Pas plus de 50% pour les Émiratis et les Saoudiens
Toutefois, on n’en savait pas beaucoup plus sur le tour de table qu’il avait monté. On évoquait des Saoudiens, des Émiratis… On en sait enfin un peu plus puisqu’il s’est expliqué à nos confrères de l’AFP. « Racheter l’Olympique de Marseille, c’est notre idée avec mon équipe. Je suis un industriel. Je ne suis l’intermédiaire de personne. Racheter l’OM, c’est notre idée avec mon équipe, je ne suis pas le porteur de valise des Saoudiens, des Koweïtiens, ni de quiconque sur cette terre. Les Saoudiens et les Émiratis ne dépasseront pas la majorité », a-t-il poursuivi.
Concernant les chiffres, on n’en sait pas beaucoup plus, même s’il a tenu à rassurer sur ses ambitions. « Moi je ne veux pas flamber, mais soyez sûrs que nous allons investir, mettre de l’argent dans le club pour le développer. Nous avons rassemblé un cercle d’hommes de bonne volonté prêts à travailler ». Concernant le calendrier, on ne connaît pas beaucoup de choses.« Avant de faire une offre par une banque d’affaires, il faut qu’on connaisse le passif et l’actif, on ne va pas faire une offre à l’aveugle. Des gens de bon sens travaillent ensemble. Nous travaillons avec deux banques d’affaires de premier plan, dont une en France, que nous ne pouvons pas nommer pour l’instant.» Une chose est sûre d’après lui, c’est que son groupe a bien avancé et que c’est pour cette raison qu’il s’est fait connaître, certes un peu brutalement.