Serie A

Juventus : nouveau rebondissement dans l’affaire du Calciopoli

Par Léo Scalco
2 min.
L'Allianz Stadium, le stade de la Juventus @Maxppp

Nouveau rebondissement dans l’affaire du Calciopoli qui a fait vaciller le football italien et surtout la Juventus en 2006. En effet, la direction de la Vieille Dame a pris la décision de renoncer à son dernier recours, mettant ainsi un terme au scandale qui avait coûté la relégation en Serie B au club turinois ainsi que la révocation de deux championnats, dont celui qui avait eu lieu seulement quelques semaines avant la victoire de la Squadra Azzurra contre la France durant la Coupe du Monde en Allemagne. Après 17 ans de procédures judiciaires, l’affaire du Calciopoli prend donc fin en Italie. Pour mieux comprendre, selon La Repubblica, la Juventus a renoncé le 13 octobre dernier à utiliser son recours devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, contre la Fédération Italienne de Football (FIGC) et l’Inter pour annuler le jugement du Tribunal Administratif Régional en 2016. Ce dernier avait refusé une indemnisation «pour le préjudice injuste» qui aurait résulté de la décision d’attribuer le Scudetto aux Nerazzurri en 2006.

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Pour rappel, les Bianconeri club avait d’ailleurs demandé une somme d’environ un million de dollars (un moins de 950 mille euros) pour compenser les pertes de l’époque, chiffrées à près de 444 millions d’euros. Au-delà de l’aspect économique, la Juventus demandait également l’annulation de son titre en 2006 et l’attribution de ce dernier à l’Inter. Cette décision de renoncer à son ultime recours a été actée et signée par le président actuel de la Vieille Dame, Gianluca Ferrero. L’affaire du Calciopoli est donc définitivement dans les archives du football italien avant d’en rejoindre les oubliettes. Le dernier acte de ce scandale retentissant restera comme qui a mis un coup d’arrêt à la volonté turinoise d’obtenir un préjudice économique, lorsque le Conseil d’Etat avait déjà rejeté le recours de la formation piémontaise contre la FIGC, l’Inter et le Comité Olympique National Italien (CONI), qui avaient tous comparu en justice dans cette affaire. Une page se tourne définitivement de l’autre côté des Alpes.

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