PSG : Thomas Tuchel charge l'arbitrage
En concédant le match nul sur le terrain des Girondins de Bordeaux (2-2), le PSG a mis un terme à sa série de 14 victoires consécutives en Ligue 1 depuis le début de la saison. Et si cet événement n'a rien de grave en soi, Thomas Tuchel l'avait mauvaise envers le corps arbitral.
Après quatorze victoires de rang en championnat, le Paris Saint-Germain a donc dû partager les points avec Bordeaux pour la première fois de la saison (2-2). Pas vraiment un drame pour les hommes de Thomas Tuchel qui conservent un large matelas de 14 points d'avance sur son premier poursuivant, le MHSC. Un match nul pouvant également s'expliquer par une décompression après l'effort intense produit pour venir à bout de Liverpool quelques jours plus tôt en Ligue des Champions (2-1).
Pourtant, une fois n'est pas coutume, Thomas Tuchel n'a pas hésité à pointer du doigt le corps arbitral de la rencontre, à savoir les hommes de terrain et ceux gérant la vidéo assistance. En cause, deux actions litigieuses dans la surface bordelaise. La première sur Neymar en première période, et la seconde sur Choupo-Moting en fin de match. Deux actions pour lesquelles l'arbitre aurait dû siffler penalty. Une version non partagée par le directeur du jeu, qui n'a même pas fait appel à la VAR. «On regarde un but, qui est valable (celui de Neymar), pour rien pendant cinq minutes pour peut-être trouver quelque chose pour dire que ce n'est pas un but et nous avons deux occasions de regarder (la VAR, ndlr) pour des situations cruciales qui peuvent amener un penalty, mais on ne regarde pas...», a indiqué Tuchel au micro de Canal +.
Tuchel ne digère pas
Avant de poursuivre, toujours aussi agacé par l'action de jeu sur Choupo-Moting. «Ça, on doit m'expliquer parce qu'on joue à 2-2... À ce moment-là, on doit arrêter de réfléchir et analyser. Parce qu'on doit analyser que nous devons gagner car il y a deux penaltys non ? Il ne regarde pas mais tu dois demander à l'arbitre pourquoi il ne regarde pas... Le premier penalty (sur Neymar), ça fait 2-0 et ça change tout parce qu'après ça, c'est fini, car contre nous, on peut jouer avec de la confiance. C'est 2-0 ou 3-1 avec des grosses occasions qui peuvent faire but.»
Un petit coup de gueule qui ne l'a pas empêché de féliciter Bordeaux, même si les décisions de l'arbitre ont décidément gâché la soirée de l'Allemand. «On a joué sans intensité et c'était mérité que Bordeaux marque un but. Mais après, on a joué avec beaucoup d'intensité, beaucoup d'occasions de marquer un but et à la fin on joue 2-2 mais quand tu regardes cette situation (le penalty de Choupo-Moting, ndlr), c'est dur d'expliquer à mon équipe...» De son côté, Eric Bédouet, le coach girondin, a mis fin au débat. «J'ai entendu l'entraîneur se plaindre. Il n'y a pas faute, c'est comme ça». C'est dit !