Le Real Madrid face aux angoisses d’une saison ratée
Champion d’Espagne en 2022 et tenant du titre en Ligue des Champions, le Real Madrid est programmé pour le succès. Pourtant, avant de défier Osasuna, ce samedi soir, en finale de la Coupe du Roi, l’angoisse d’une saison globalement ratée plane sur la capitale espagnole…
Une année décevante ? Voilà ce que peut craindre le Real Madrid avant d’affronter Osasuna, ce samedi soir, en finale de la Coupe du Roi. Habitué à tout rafler, le club madrilène aux 35 titres en Liga et fort de 14 trophées en Ligue des Champions, un record, sort d’ailleurs d’un exercice 2021-2022 resplendissant. Vainqueur de la Liga et de la Ligue des Champions la saison passée, la Maison Blanche ne connaît pas le même succès depuis quelques mois, et ce malgré une victoire finale lors de la Supercoupe de l’UEFA et de la Coupe du monde des clubs de la FIFA. Tout du moins, pour l’heure.
Le Barça, bourreau des Madrilènes cette saison !
Largués en championnat, les hommes de Carlo Ancelotti comptent 13 points de retard sur le FC Barcelone et ont quasiment dit adieu au titre final. Défaits, également, par le rival barcelonais en Supercoupe d’Espagne, le 15 janvier dernier, au stade international du Roi-Fahd, les Merengues restent malgré tout en course dans deux autres compétitions. Avant de recevoir Manchester City dans le cadre des demi-finales aller de la Ligue des Champions, le Real Madrid devra, en effet, se défaire des Gorritxoak, ce samedi, pour briser une malédiction datant de 2014 en Coupe du Roi et soulever une nouvelle fois le trophée.
Pourtant, avant ce premier rendez-vous décisif, l’inquiétude règne. Récemment battu par Girona (2-4) et la Real Sociedad (0-2), le Real Madrid fait preuve d’une fragilité certaine. Tentés, par ailleurs, de regarder avant l’heure le choc face aux Citizens, les Madrilènes n’auront pas le droit à l’erreur contre la bande de Jagoba Arrasate, déterminé à l’idée de réaliser un retentissant exploit. «Nous ne sommes pas satisfaits de vivre la finale, nous voulons la Coupe», déclarait, à ce titre, l’intéressé en conférence de presse. Sous pression, Carlo Ancelotti - qui a rencontré Florentino Pérez pour évoquer le mécontentement de la direction - se sait attendu.
Des inquiétudes avant le sprint final !
«Ça a été une soirée difficile. Quand on perd ainsi, c’est une soirée difficile. Nous avons été mauvais sur le plan défensif et ça a été la clé de la rencontre. Avec le ballon, surtout au début, nous avons été bons. Ensuite, nous avons pris deux buts en contre et nous avons tenter de revenir grâce à nos individualités et pas en équipe. Le niveau individuel a été très bas et sur le plan défensif, qui avait été très bon lors des derniers matchs, nous l’avons oublié ce soir. Nous n’avions pas encaissé de but lors de six de nos sept derniers matchs et ce soir nous encaissons quatre. Si les joueurs ne comprennent pas cela, je vais leur répéter tous les jours», regrettait notamment le coach des Merengues après la défaite face à Girona avant d’ajouter.
«L’équipe a été nerveuse dès le début et ensuite nous avons perdu le contrôle. On aurait pu penser que la pause allait nous aider, mais nous avons encaissé deux buts et tout est devenu encore plus compliqué. Le supporteur est déçu et nous lui demandons pardon. Nous sommes également déçus, mais nous savons que nous répondrons présents en finale de la Coupe du Roi et en demi-finale de la Ligue des Champions». Conscient de l’enjeu, le Mister attend donc logiquement une réaction des siens, quelques heures avant un sprint final déterminant. En cas d’échec sur ces deux rendez-vous primordiaux, l’avenir de l’ancien coach du PSG pourrait alors définitivement prendre une autre tournure.
L’avenir de Carlo Ancelotti discuté…
Convoité par le Brésil pour reprendre la tête de la Seleção, l’Italien de 63 ans avait d’ailleurs conscience que le résultat de ce samedi soir pouvait fortement impacter la suite de son aventure à Madrid. «Jouer une finale, c’est toujours très excitant. Personnellement, je pense toujours avant une finale qu’elle pourrait être la dernière pour moi. J’ai pensé la même chose en 2003 (avant la finale de la Ligue des champions entre la Juventus et le Milan AC, ndlr), mais ce n’était pas la dernière, et je continue à penser la même chose aujourd’hui. C’est peut-être ma dernière finale, alors profitons-en. Et je demande aussi à mes joueurs de profiter du moment présent, parce que ce sont des matches spéciaux». Premiers éléments de réponse dès 22 heures à La Cartuja de Séville…
En savoir plus sur