Près de trois mois après la reprise de la Premier League et à deux mois du début du mercato hivernal, le temps du bilan des recrues estivales a sonné. Comme chaque année, Foot Mercato vous propose ces séries de tops et flops du mercato. Après un premier volet dédié aux tops estivaux, consacrons-nous aux flops.
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Mame Biram Diouf (22 ans/SEN/Blackburn)
Annoncé comme un très grand espoir du football à son arrivée l'hiver dernier à Manchester United en provenance de Molde (32 buts en 73 apparitions avec le club norvégien), Mame Biram Diouf peine à faire son trou en Premier League. Si la concurrence chez les Red Devils pouvait expliquer ces difficultés en début d'année, il n'a plus vraiment d'excuses depuis son prêt à Blackburn. Et pourtant, malgré son temps de jeu bien supérieur chez les Rovers (10 matches dont 7 titularisations en championnat), le Sénégalais n'est pas beaucoup plus en verve (un seul but). Il garde pour l'instant la confiance de son sélectionneur national. Il lui faudra toutefois se montrer bien meilleur dans les semaines à venir...
Jermaine Beckford (26 ans/ANG/Everton)
Révélé la saison dernière après ses extraordinaires performances sous la tunique de Leeds en League One (25 réalisations en 42 rencontres) et en FA Cup (5 en 6 matches), Jermaine Beckford a vu son nom lié à de nombreuses formations de Premier League durant l'été. C'est finalement Everton qui raflait la mise. Un choix qu'il doit peut-être aujourd'hui regretter. Chez les Toffees, il tarde à confirmer les belles promesses entrevues l'an passé. Malgré les quelques opportunités offertes par David Moyes, il ne parvient pas à se montrer décisif (9 apparitions dont 3 titularisations). Peut-être que son magnifique but (frappe enroulée) face à Bolton il y a quelques jours va définitivement le lancer. C'est ce que souhaitent les spectateurs de Goodison Park.
Joe Cole (29 ans/ANG/Liverpool)
Si Liverpool va mieux ces dernières semaines, c'est en grande partie grâce au retour en forme de ses deux vedettes Steven Gerrard et Fernando Torres. Et Joe Cole (photo) dans tout ça ? Et bien, les supporters d'Anfield Road attendent encore que l'international anglais justifie son imposant salaire. Recruté cet été après que son contrat à Chelsea ait expiré, le milieu offensif tarde à trouver ses marques. Dans la foulée d'une Coupe du monde discrète, il est pour l'instant bien loin de l'ailier virevoltant que l'on a connu, malgré un temps de jeu appréciable (7 titularisations). Son influence sur le jeu est faible, tout comme son rendement (un seul but en Europa League...). Il devra faire beaucoup plus s'il veut aider le club de la Mersey à retrouver sa place dans le Big Four.
Pablo Barrera (23 ans/MEX/West Ham United)
Éric Abidal et Patrice Evra doivent encore en faire des cauchemars. Entré à la 60e minute de France-Mexique (2-0) de la dernière Coupe du monde, Pablo Barrera avait écœuré les deux hommes en obtenant le penalty qui allait précipiter les Bleus dans le marasme que l'on connaît tous. Sa vitesse de pointe et son coup de rein avaient éveillé beaucoup d'intérêts. Et après le Mondial, West Ham United tirait le gros lot. Du moins le pensaient-ils... En effet, depuis son arrivée à Londres, l'Aztèque ne se montre pas vraiment son son meilleur jour. Souvent remplaçant dans une équipe qui lutte déjà pour ne pas être décrochée au classement de Premier League (9 apparitions dont seulement 3 titularisations), l'ancien pensionnaire de l'UNAM éprouve les pires difficultés à s'adapter au rythme du football anglais. Celui que l'on pensait star ne sera-t-il finalement qu'une étoile filante ? Il lui reste quelques semaines pour prouver le contraire.
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