Aulas fait la leçon à son homologue bordelais

Par Aurélien Léger-Moëc
1 min.

Jean-Pierre Escalettes a les oreilles qui sifflent en ce moment. La communication désastreuse de la FFF autour de la succession de Raymond Domenech a considérablement perturbé les Girondins de Bordeaux et Laurent Blanc. Mais les dirigeants bordelais sont eux aussi pointés du doigt pour leur manque de fermeté dans ce dossier. Sur RMC, le président de l’OL Jean-Michel Aulas a expliqué comment il aurait géré de telles sollicitations pour son entraîneur.

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« J’ai souvent dit à Jean-Louis Triaud et à Nicolas de Tavernost qu’ils avaient été très complaisants avec la Fédération. Je crois qu’ils n’y croyaient pas à ce départ. Si la même chose était arrivée à Lyon, on n’aurait pas attendu d’être sixième pour gueuler et demander une indemnité. Quand Gérard Houllier est passé de Lyon à la Fédération je suis rapidement allé voir Jean-Pierre Escalettes. Bordeaux avait dix points d’avance sur Marseille à la trêve, quatorze sur nous, et à la fin ils se retrouvent en dehors du jeu européen. Ils ont une bonne équipe, un bon président, un bon entraîneur, donc il s’est passé quelque chose. Moi si j’avais un entraîneur avec une clause qui court jusqu’en 30 juin 2011, je serais d’autant plus exigeant. » L’intransigeance d’Aulas a parfois du bon.

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