Graham Potter revient sur les raisons de son échec à Chelsea

Par Kevin Massampu
2 min.
Graham Potter, sur le banc de Chelsea. @Maxppp

Graham Potter s’était fait rare depuis son éviction de Chelsea, en avril 2023. Dans un entretien au Telegraph, l’ancien entraîneur de Brighton et des Blues est revenu sur les raisons de son passage raté sur le banc du club londonien. D’après lui, le calendrier chargé après la Coupe du monde 2022 a eu un gros impact sur les performances de ses joueurs. « J’assume la responsabilité des résultats. Je n’ai jamais dit que j’avais été parfait. On vit et on apprend. La solution facile est que quand Chelsea ne gagne pas, c’est la faute de l’entraîneur qui n’a jamais travaillé à ce niveau auparavant. Ce n’est peut-être pas faux à 100%, mais ce n’est pas juste à 100%. C’était presque la tempête parfaite. Avant le Mondial, nous avons eu 14 matches en six semaines. C’est comme si vous étiez dans une machine à laver, c’est ce que nous nous sommes dits en interne. Les matches n’arrêtaient pas d’arriver et nous n’avions pas de temps de préparation ou quoi que ce soit. Nous avons perdu Reece James et Wesley Fofana sur blessure. Je pense que nous avions le plus grand nombre de joueurs à la Coupe du monde et, peu de temps après, nous avions perdu Raheem Sterling et Christian Pulisic. »

La suite après cette publicité

Il explique également que l’argent dépensé par les propriétaires a renforcé la pression sur lui. « Ensuite, les propriétaires ont décidé d’investir beaucoup d’argent dans l’équipe, 300 millions de livres sterling lors du marché hivernal. Si vous dépensez autant pour des joueurs qui ne viennent pas de Premier League, provenant de pays qui font une pause à la mi-saison, vous ne pouvez pas imaginer qu’ils vont jouer et que tout va bien se passer. Mais avec autant d’argent dépensé, la pression sur l’équipe et sur l’entraîneur augmente. Et les gens se disent : 'Vous avez dépensé tout cet argent.' Si nous l’avions dépensé pour Harry Kane et Declan Rice, j’aurais été d’accord. C’était une situation très difficile puisque je ne pouvais choisir que 11 joueurs et pas 20. Si vous trouvez un entraîneur qui vous dit : 'Oui, c’est la meilleure chose pour moi’, je serais très surpris », a-t-il révélé.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité