Le Pana, l’OL, Claude Puel : les confidences de Sidney Govou

Par Khaled Karouri
3 min.
Olympique Lyonnais Sidney Govou @Maxppp

Ancien taulier de l'Olympique Lyonnais, Sidney Govou était ce soir l'invité du Canal Football Club. L'occasion pour lui d'évoquer sa vie au Panathinaikos, sans oublier de parler de son ancien club et de Claude Puel.

En France déjà, sa parole était rare. Alors maintenant qu'il est expatrié en Grèce, Sidney Govou se fait encore plus discret dans la presse hexagonale. Mais le joueur a profité du PSG-Olympique Lyonnais de ce soir pour revenir dans le petit écran. Invité du Canal Football Club, l'ailier droit du Panathinaikos a accepté de revenir sur différents dossiers chauds de sa carrière. Tout d'abord, l'international français (49 sélections, 10 buts) évoque son vrai-faux transfert au Parc des Princes : « Il n'y a pas forcément eu non plus de gros, gros contacts. Ça n'a jamais vraiment été très loin. J'aurais aimé, ça ne me déplaisait pas », avoue-t-il avant de parler de sa nouvelle vie du côté d'Athènes. Et si ses déboires extra-sportifs ont fait les choux gras de la presse hellène, le natif du Puy-en-Velay ne se plaint pas de son sort :

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« On a connu des meilleures périodes. Je rejoue régulièrement depuis le mois de janvier. En championnat, on va terminer normalement second pour entamer les play-offs. (...) Il me reste encore un an de contrat. Je pense que la fin de saison avec les play-offs sera importante. (...) C'est vrai que pour moi qui ai connu que Lyon, mon arrivée là-bas a été un peu spéciale. J'ai connu Lyon où tout était bien structuré et où on savait à qui parler. On va dire que là-bas, c'est un peu plus à la grecque (rires). C'est un peu plus folklorique de temps en temps. Je gagne encore bien ma vie parce qu'on a mis en place un système de primes à ajouter à ce SMIC là. C'est plus pour marquer le coup en ayant un salaire a minima. Comme ils n'étaient pas forcément très contents de mes performances, ils voulaient être rassurés et j'ai accepté ce système de primes ».

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Un comportement pour le moins remarquable et que le joueur tient à conserver sur les plateaux de télévision. Loin de vouloir polémiquer, l'ancien numéro 14 de l'OL ne critique pas son club formateur malgré une fin d'idylle compliquée : « Une chose est claire, c'est que Lyon ne pouvait pas gagner tout le temps. À un moment donné, ça allait s'arrêter. Ça s'est arrêté quand j'y étais. Maintenant, il y a peut-être un peu plus de difficulté parce que le club est plus exposé. On juge plus facilement, des fois à tort et des fois à raison. Les joueurs actuels ne sont peut-être pas forcément armés dans la tête pour vivre tout ça. En début de saison, ils n'ont pas été transcendants, au niveau du jeu ce n'était pas ça. Il y a eu des errements défensifs. Les critiques sont quelques fois justifiées mais il faut être très costaud dans la tête pour les accepter et se dire que, quoi qu'il arrive, quand on est à Lyon c'est pour gagner. (…) Je suis un peu comme tout le monde. Il y a deux semaines je ne voyais pas Lyon champion parce qu'ils étaient carrément cramés. Mais là, au vu des résultats, ils peuvent y croire encore ».

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Décidé à adopter une attitude « corporate » vis-à-vis de son ancienne équipe, l'ailier droit tient même à vanter Claude Puel : « Déjà, la première chose qu'il faut dire : c'est que dans la tête, il doit être très, très costaud parce que subir tout ce qu'il a subi depuis le début de saison et ne pas craquer, c'est fort. Après, qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, je l'ai connu pendant un an : c'est un entraîneur qui bosse beaucoup, qui a envie d'apporter beaucoup. Après, il a peut-être des méthodes qui ne correspondent pas forcément à tout le monde. Mais je pense que c'est quelqu'un qui bosse, qui est très appliqué, qui donne de sa personne énormément. Après, c'est peut-être l'aspect plus psychologique des choses qui est un peu plus compliqué avec lui ». Tenant à faire amende honorable, « la Gov » (comme il était surnommé dans le vestiaire rhodanien) préfère donc esquiver les polémiques. La maison lyonnaise sait garder une bonne image auprès de ses anciens cadres.

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