Ligue 1

Piqûre de rappel pour le PSG

Opposé à Nantes, trois jours après sa victoire contre Montpellier (5-0), le club de la capitale s'est imposé aux forceps (2-1). Les Rouge et Bleu ont longtemps dominé la rencontre avant de se faire chahuter durant les vingt dernières minutes. De quoi leur servir de piqûre de rappel avant l'échéance en Ligue des Champions qui se rapproche à grands pas ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG @Maxppp

Trois jours après son succès probant sur Montpellier au Parc des Princes (5-0), le Paris Saint-Germain a enchaîné face à Nantes. Vainqueurs 2 buts à 1, les hommes de Thomas Tuchel ont su aligner une quatrième victoire consécutive en Ligue 1, et ce, malgré plusieurs absents (Neymar, Thiago Silva, Juan Bernat, Marquinhos entre autres). Les Franciliens ont d'ailleurs vécu 70 minutes plutôt tranquilles, le temps pour eux d'inscrire deux buts. Et puis les Nantais ont réduit l'écart. Dès lors, l'organisation parisienne a paru moins sereine. À deux semaines tout pile du huitième de finale aller de Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund, la question n'a donc pas tardé à fuser.

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Faut-il s'inquiéter de voir l'équipe parisienne être autant malmenée, même avec une défense remaniée ? Interrogé en conférence de presse, Thomas Tuchel a calmé le jeu. «J'ai beaucoup aimé ce match. C'est une excellente performance. Je suis très content des 70 premières minutes. On a été très agressifs, on a récupéré les ballons très haut. On a démontré une qualité extraordinaire. Comment peut-on dire que l'on prépare le match de Dortmund ? C'est Nantes, c'est complètement différent. Ils jouent un style différent, avec des qualités différentes, des joueurs différents. On a joué sans des joueurs clés, comme Neymar ou Thiago Silva. On a préparé le match contre Lyon».

«Nantes a été bon parce qu'on a été faible»

Un refus de sombrer dans l'inquiétude également présent chez Thomas Meunier. «Non absolument pas (inquiet). On a la chance du champion entre guillemets. L'équipe de Nantes a été bonne parce qu'on a été faible en deuxième période. On leur a vraiment laissé l'opportunité de sortir. Il y avait moins de pressing, plus de pertes de balle. Des décisions beaucoup plus précipitées. C'est là où on a encore quelques lacunes. Il faut qu'on fasse plus de gestion quand on mène au score et quand on joue des matches comme ça où physiquement c'est plus compliqué».

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Cependant, le latéral belge a avoué que ce genre de scénario présentait quand même un avantage. «C'est important de garder les pieds sur terre. On ne peut pas mettre cinq buts par match ou faire en sorte que l'adversaire prenne un carton rouge et après dominer simplement. Il y a des matches qu'on devra gagner dans la difficulté comme en Ligue des Champions ou contre Lyon qui ne sera sûrement pas un match facile. Juste être impliqué, professionnel, travailler avec beaucoup de maturité et puis ça le fera». Qu'on se le dise, Paris ne tremble pas !

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