Juventus : la terrible descente en enfer de Moise Kean se poursuit…
Au lendemain de la défaite contre la Lazio (1-0), un constat terrible est en train d’être tiré en Italie. La nouvelle copie décevante rendue par Moise Kean, titulaire dans le onze de départ turinois avec les absences d’Arkadiusz Milik et de Dušan Vlahović, interroge beaucoup, alors qu’il n’a plus marqué depuis 365 jours.
Au rayon des anciens joueurs du PSG, Moise Kean est demandé à la barre. L’attaquant italien, qui avait pourtant surpris le peuple parisien durant son prêt en 2021 (41 matchs, 17 buts), vit des heures très compliquées à la Juventus. De retour dans son club formateur sous la forme de deux prêts successifs depuis Everton puis d’un transfert définitif, le natif de Vercelli n’est plus que l’ombre de lui-même et sa belle aventure au Paris Saint-Germain semble être qu’une capsule nostalgique, une madeleine de Proust d’une époque heureuse qui n’est plus du tout d’actualité. En effet, plus les semaines passent, plus Moise Kean paraît se diriger vers le statut d’éternel talent incomplet du football italien. Et pourtant, la saison s’annonçait très importante pour le numéro 18 des Bianconeri. Avec le nouveau sélectionneur Luciano Spalletti, une place en pointe de l’attaque de la Nazionale était l’objectif, à quelques mois de l’Euro 2024 en Allemagne (14 juin - 14 juillet). Le mercato d’hiver a été très difficile à vivre pour l’Italo-ivoirien puisqu’en 48 heures, il a vu son prêt à l’Atlético de Madrid tomber à l’eau dans un imbroglio inédit et invraisemblable.
«C’était très dur. Pendant un moment, j’ai été déçu. J’étais avec ma mère et ma famille et j’avais l’impression de les avoir laissés tomber. Mais ensuite, ma mère m’a fait comprendre que la vie ne s’arrêtait pas là. Je dois avancer, je suis un adulte et je dois prendre mes responsabilités et travailler dur. Avant, je ne savais pas ce que signifiait travailler dur. Je disais : j’ai du talent, pourquoi devrais-je travailler dur ? Ensuite, j’ai vu que les gens grandissaient en travaillant, et je voulais être au sommet, alors j’ai commencé à m’entraîner très dur», a déclaré l’ancien joueur d’Everton dans un entretien personnel publié sur sa chaîne YouTube. Avec l’éclosion de Kenan Yıldız, la présence d’Arkadiusz Milik, l’arrivée hivernale de Carlos Alcaraz, l’intégration à la rotation de Samuel Iling-Junior, le retour de blessure de Federico Chiesa ou encore la très belle saison de Dušan Vlahović, il commence à y avoir de moins en moins de place sur les lignes offensives de la Juventus, alors que les attaquants prêtés à Frosinone, Kaio Jorge et Matias Soulé, continuent leur développement.
1 an sans marquer…
A l’aube du mois d’avril, Moise Kean est non seulement loin d’être un titulaire à la Juventus ou en sélection italienne mais sa place sur la liste de la Squadra Azzurra n’est absolument pas assurée, à l’heure où certains éléments comme Mateo Retegui et Gianluca Scamacca font un carton plein avec leur club respectif du Genoa et de l’Atalanta : «J’attends beaucoup de lui, je pense qu’il a aussi l’objectif d’une place en équipe nationale pour le Championnat d’Europe. Il a dû partir, il est resté, il est de nouveau en forme physiquement et demain il fera un bon match. Il va débuter titulaire», avait pourtant affirmé son entraîneur Massimiliano Allegri en conférence d’avant-match. Titulaire face à la Lazio samedi (1-0), Moise Kean n’a pas réussi grand chose, ne touchant que 20 ballons et ne tentant aucune frappe jusqu’à sa sortie à la 80ème minute du jeu.
Son dernier but remonte au 1er avril 2023 face au Hellas Vérone. 🤯
Un impact proche du néant qui devient malheureusement beaucoup trop récurrent dans le quotidien de Moise Kean. En effet, une statistique illustre la méforme de l’attaquant italien. Son dernier but remonte au 1er avril 2023 face au Hellas Vérone, c’est-à-dire qu’à partir de demain lundi, Moise Kean n’a plus trouvé le chemin des filets depuis une année complète et toutes compétitions confondues que ce soit avec la Juventus ou l’Italie. Une disette très longue, trop longue pour un joueur avec le statut de futur grand attaquant italien. Entre le système inefficient sous Massimiliano Allegri, une blessure au tibia qui l’a handicapé longuement et sa confiance brisée en deux suite à son départ avorté chez les Colchoneros, Moise Kean peine à trouver la porte de sortie de ce labyrinthe de malheur. En espérant un rebondissement rapide pour celui qui était annoncé comme l’un des plus grands talents de sa génération.
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