PSG-OM : Christophe Galtier sous pression avant le Classique
Arrivé cet été sur le banc du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier va disputer ce dimanche son premier Classique avec la casquette d'entraîneur parisien. Un rendez-vous attendu par les joueurs, les supporters mais également par le technicien de 56 ans...
Leader de Ligue 1 et de son groupe en Ligue des champions, l'entraîneur français Christophe Galtier réalise un début de saison réussi, en termes de résultats, sur le banc du Paris Saint-Germain. Néanmoins, il est décrié depuis quelques semaines en raison du contenu moyen proposé par son équipe sur le terrain, notamment le dernier rendez-vous en C1 à domicile face à Benfica (match nul 1-1). Durant la conférence de presse avant de recevoir l'Olympique de Marseille au Parc des Princes, le coach de 56 ans s'est dit fier de diriger le club de la capitale pour ce grand rendez-vous, et ce face à la formation de sa ville natale.
«Je suis l'entraîneur du PSG et j'en suis très heureux, a-t-il déclaré face aux journalistes. Très heureux de préparer ce match-là entre deux équipes qui marchent bien dans ce championnat. Un match attendu, nous sommes très focus sur ce qu'on doit faire. Mes joueurs ont l'habitude de ce genre de rendez-vous. On doit faire un grand match et l'emporter pour rendre fier nos supporters, qui sont derrière l'équipe malgré, tout ce qui est sorti dernièrement. On va faire en sorte de leur rendre cela et qu'ils soient fiers de l'équipe. Il y a beaucoup de réflexions sur l'état de forme des uns et des autres (milieu à 3, défense à 4, ndlr). Je serai heureux d'aller à droite à la sortie des couloirs du Parc des Princes.»
Pas de pression sur son équipe
Interrogé ensuite sur la pression subie depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, Christophe Galtier n'est pas surpris, mais ne cache pas son étonnement quant aux dernières révélations sur son club, notamment sur son attaquant Kylian Mbappé. «Quand vous êtes coach du PSG, vous êtes très exposé. Cette fois-ci, c'est quand même un peu très particulier, tous les jours. Quand je vais revenir chez moi ce soir, il y aura encore des choses. Ce n'est pas une pression pour moi, très honnêtement, c'est agaçant. Je n'ai pas voulu être désagréable de ne pas parler de football et de mon métier. Je n'ai pas de pression par rapport à cela, je fais attention à ce que cela peut engendrer sur mon environnement et mes joueurs. Tant que ça ne perturbe pas mon groupe, cela me rassure.»
Le natif de Marseille a néanmoins évoqué l'état de son effectif, avouant qu'il pourrait effectuer quelques changements tactiques dimanche soir pour pallier les diverses indisponibilités. «Il y a eu la trêve internationale, mais mes joueurs ont enchaîné, très peu de temps avant Nice. C'est un calendrier très chargé, tout comme celui de notre adversaire. Nous avons joué 4 matches en 10 jours, donc on a travaillé sur la fraîcheur. Ensuite, nous avons eu des absents sur blessures : Kimpembe, Messi, Nuno, trois joueurs majeurs de l'équipe. Je ne parle pas d'excuse, mais ça peut être une des raisons avec l'enchaînement des matches. Cela engendre des approximations techniques, des matches moyens. Pas de Ramos, pas de Kim, pas de Nuno, il y aura des réflexions sur une défense à 4 ou garder la même organisation en changeant le milieu de terrain. C'est en discussions depuis le lendemain de Benfica avec mon staff, pour que les joueurs puissent jouer sur leurs points forts. Marseille presse haut et fort et arrive à déjouer ses adversaires, donc on doit penser à ça.»
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