Rencontre avec ces Français du bout du monde : Aimen Belaid

À l’heure où bien des joueurs décident de plier bagage direction la Grèce ou la Turquie, d’autres footballeurs n’hésitent pas à filer encore plus loin dans le but d’exercer leur métier et de découvrir de nouvelles cultures. Rencontre avec ces Français partis aux quatre coins du globe.

Par Khaled Karouri
4 min.
Aymen Belaïd @Maxppp

Régulièrement, Foot Mercato vous propose de découvrir des joueurs français partis exercer leur profession aux quatre coins du globe. Faisons donc escale en Tunisie, pour rencontrer Aimen Belaid. Contacté par nos soins, le joueur franco-tunisien vous raconte son parcours : « J’ai été formé au Paris FC, jusqu’à l’âge de 15 ans. Je suis ensuite parti au Stade Malherbe de Caen, puis au Sparta Prague. Je ne retire que du positif de cette expérience à Prague, c’était ma première expérience à l’étranger. Et puis c’est un grand club, à tous les niveaux. Je n’ai pas joué comme je l’aurais espéré, mais j’en garde quand même du positif. Je suis ensuite allé à Grenoble. Ce qui arrive à ce club, c’est désolant. C’est quand même une grande ville en France, il y a tout pour avoir un grand club. Les supporters ne méritent pas ça. Et j’ai finalement atterri à l’Étoile du Sahel ».

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Disposant de contacts en Europe, le milieu de terrain a finalement opté pour le club tunisien : « Ils m’ont contacté au mois de septembre, par le biais du directeur sportif et du président. Ils m’ont dit qu’ils étaient intéressés, qu’ils me voulaient pour cet hiver. Je me suis donc donné un laps de temps jusqu’à l’hiver pour trouver éventuellement autre chose, et finalement ça s’est fait. J’avais eu des contacts en Bulgarie, en République Tchèque et à Chypre aussi, du National ou de la Ligue 2 en France. Au niveau des infrastructures, c’est très bien. Après, niveau structures administratives, c’est un peu plus délicat, ce n’est pas aussi bien organisé qu’en France ».

Une écurie soutenue par bien des fans, les supporters étant nombreux et faisant preuve d’une très grande ferveur : « Il y a un grand engouement, les gens sont derrière l’équipe. Partout où tu vas, que tu ailles chez les coiffeur ou que tu ailles chercher quelque chose à manger, tout le monde te parle de l’Étoile. Il y a trois millions de coaches en fait (rires). J’espère jouer, faire de bonnes performances, et pourquoi pas retrouver l’équipe nationale de Tunisie. Je suis ici, c’est pour la durée. L’Étoile, c’est un peu la vitrine du football africain. Si je suis ici, c’est pour briller le plus rapidement possible ». Alors, parviendra-t-il à s’imposer sur la durée dans ce club ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

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