Manchester City s'est attaché les services de Gabriel Jesus cet été pour plus de 30 M€. Le prometteur attaquant brésilien débarquera en janvier chez les Skyblues. Un nouveau cas d'école pour Pep Guardiola.
Nolito, Sergio Agüero, Kelechi Iheanacho, Raheem Sterling, Leroy Sané, Jesus Navas, Kevin De Bruyne... Le secteur offensif de Manchester City affiche complet cette saison. Et sous les ordres de Pep Guardiola, tout ce beau monde cohabite plutôt bien, les Skyblues possédant la 3e meilleure attaque de Premier League (25 buts en 11 journées) et 6e de Ligue des Champions (10 réalisations en 4 journées). En janvier 2017, les Mancuniens pourront ajouter Gabriel Jesus (19 ans) à leur impressionnant arsenal. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le prodige brésilien, recruté cet été pour plus de 30 M€ à Palmeiras, arrive avec le vent en poupe.
Auréolé de sa médaille d'or olympique, il a réalisé des débuts canon avec la Seleção A. Le Paulista a en effet inscrit 5 buts et délivré 3 passes décisives sur ses six premières sélections ! Un rendement incroyable. Avec le Verdão, actuel leader de Série A avec 4 points d'avance à 3 journées de l'épilogue, il est très bien parti pour décrocher le titre de champion du Brésil. Un possible sacre auquel il aura participé activement puisqu'il a trouvé le chemin des filets à 12 reprises jusqu'ici, distillant par ailleurs 4 offrandes. Des statistiques qui démontrent que le jeune prodige est déjà prêt pour le haut niveau.
Il le promettait d'ailleurs déjà au moment de sa signature avec les Anglais. « Manchester City est l’un des plus grands clubs au monde et je suis très content d’y signer. Il y a tellement de grands talents dans l’équipe et un entraîneur fantastique, Pep Guardiola, auprès de qui je peux apprendre énormément. J’ai hâte de montrer aux fans ce dont je suis capable et je pense que nous aurons un avenir radieux ensemble », lâchait-il au site officiel du club. Son futur manager à Manchester s'en frotte évidemment déjà les mains. «Nous sommes très heureux que Gabriel Jesus arrive en janvier», a-t-il lancé, confiant son adaptation à deux de ses soldats.
Un nouveau défi de taille pour Guardiola
«Nous ne pouvons toutefois pas oublier qu'il a 19 ans que l'adaptation n'est pas facile, mais nous avons deux des meilleures personnes que j'ai rencontrées dans ma carrière, Fernando et Fernandinho, et ils vont l'aider», a-t-il glissé. Le natif de Santpedor aura bien besoin d'eux pour accompagner le polyvalent attaquant (il peut évoluer sur tout le front de l'attaque avec la même efficacité). Ces dix dernières années, plusieurs Auriverdes sont passés par City (Geovanni, Elano, Robinho, Jô, Glauber, Sylvinho, Maicon, Fernandinho, Fernando) et rares sont ceux à avoir laissé une trace indélébile. Il faudra donc s'appuyer sur ces expériences pour intégrer au mieux le phénomène.
Et s'il demande logiquement du temps, le technicien catalan sait qu'il devra néanmoins faire vite. D'abord, le prix du transfert l'invite de fait à trouver dès que possible une place pour le natif de São Paulo. Ensuite, son statut de titulaire en sélection du Brésil oblige le jeune homme à avoir du temps de jeu pour rester dans les plans de Tite. Avec Kingsley Coman la saison passée au Bayern Munich ou avec Pedro lorsqu'il officiait au FC Barcelone, le coach a prouvé qu'il n'avait aucune crainte à faire confiance aux jeunes. Quitte à pousser vers la sortie des joueurs majeurs sans ménagement (Samuel Eto'o, Ronaldinho, Zlatan Ibrahimovic ou Thierry Henry par exemple).
L'Ibère devra toutefois gérer au mieux cette situation, dans un contexte un peu différent, sachant que Sergio Agüero, Raheem Sterling, David Silva et Kevin De Bruyne, habituels titulaires au sein de l'attaque des Citizens, donnent entière satisfaction depuis le début de la saison. Quant à leurs doublures, elles ont déjà rendu de fiers services, à l'image de Nolito ou Iheanacho, ou jouent assez peu, comme Sané et Navas. Voilà qui promet un sacré casse-tête pour Pep Guardiola, habitué à gérer ces problèmes de riches. Le mercato d'hiver pourrait lui offrir l'occasion de faire un peu de place, car, vu son potentiel et sa forme du moment, il serait étrange de ne pas s'appuyer sur Gabriel Jesus.
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