Entretien avec… Esmaël Gonçalves : «Marquer et gagner contre le Celtic pour mon 1er match, des débuts rêvés !»

Foot Mercato : Tout d'abord, comment allez-vous ?

Esmaël Gonçalves : Tout va bien, je profite, je marque des buts, c'est bien.

FM : Vous avez fêté votre arrivée à Saint Mirren (il est prêté par Rio Ave) de la plus belle des façons en marquant notamment contre le Celtic Glasgow en demi-finale de Coupe de la Ligue d’Écosse (3-2). Qu'avez-vous ressenti ?

EG : J'ai ressenti une grande émotion. Comme toute l'équipe, j'étais très content de ce but et de cette victoire. En plus, cela faisait longtemps que le club ne s'était pas qualifié pour une finale. C'était incroyable. Les supporters étaient vraiment heureux ! Des débuts rêvés pour moi, surtout contre une grande équipe comme le Celtic, je suis super content !

FM : Vous êtes arrivé il y a peu de temps en Écosse. Comment se passent votre adaptation et votre découverte du club ?

EG : Je suis arrivé il y a peu, mais j'ai été très bien accueilli. Les gens sont extrêmement gentils, accueillants. Ils adorent rigoler, moi aussi, ça a été facile. Je parle aussi un peu anglais, même si l'anglais d'ici est un peu bizarre (rires) alors je me suis adapté très vite.

FM : Quels sont vos objectifs pour ce prêt sec de six mois ?

EG : Mon objectif est de faire une bonne deuxième partie de saison et de profiter de ce prêt. Après, on verra en juin ce qui se passera.

FM : Pourquoi avoir choisi l’Écosse alors que vous aviez d'autres possibilités ?

EG : J'avais des possibilités en France et en Belgique. Mais moi, j'ai toujours aimé le championnat anglais, alors je suis venu ici pour m'en rapprocher. J'espère que ça pourra être un tremplin vers l'Angleterre.

FM : Avant votre arrivée à Saint Mirren, on a parlé de vous à Bastia. Qu'en était-il ?

EG : C'est vrai, il y a eu des contacts. On était d'accord et puis au dernier moment, ça ne s'est pas fait. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Ça m'aurait plu de revenir. La Ligue 1, c'est un bon championnat, c'est plaisant à jouer.

FM : L'été dernier, on commençait tout juste à vous découvrir après vos débuts en L1 avec Nice (2 réalisations et 2 passes décisives en 17 apparitions la saison passée) et ce but magnifique à Lyon (3-4, 38e journée). Et vous choisissez de partir. Pourquoi cette décision ?

EG : J'avais des problèmes familiaux à régler au Portugal. J'avais demandé un prêt à Nice pour retourner là-bas, mais les dirigeants n'ont pas voulu, alors je suis parti définitivement. Je ne regrette pas, j’étais obligé. Il fallait que je règle tous ces soucis. Maintenant, je suis bien dans ma tête

FM : Suivez-vous toujours les résultats des Aiglons ?

EG : Oui oui bien sûr. Tous les week-ends. Je suis toujours en contact avec du monde à Nice. Il y a beaucoup de joueurs que j'adore à Nice. Je suis content que ça se passe bien pour eux. Ça fait plaisir.

FM : Après Nice, vous êtes donc parti à Rio Ave. Mais vous n'avez pas eu beaucoup de temps de jeu. Que s'est-il passé ?

EG : Je n'avais pas la tête au football puisqu'il fallait que je règle les problèmes dont je vous ai parlé. Aujourd'hui, tout va mieux, je suis pleinement concentré sur le football.

FM : Vous êtes né en Guinée-Bissau, mais vous avez la nationalité portugaise. Quelle sélection souhaitez-vous représenter ?

EG : Pendant ma formation, j'étais régulièrement appelé avec les sélections de jeunes du Portugal. Je dois être bon en club et si j'y parviens, j'aimerais être appelé par les A. C'est un objectif. Après, si la Guinée-Bissau fait appel à moi, je réfléchirais.

FM : Que peut-on vous souhaiter ?

EG : J'espère marquer entre 10 et 12 buts d'ici la fin de la saison avec Saint Mirren. Ça serait un très beau tremplin pour moi !