PSG : les 5 choses à savoir sur Carlos Soler
Carlos Soler deviendra officiellement joueur du Paris Saint-Germain dans les heures à venir. Voici tout ce qu'il faut savoir sur le milieu de terrain de 25 ans.
Pas le profil classique du milieu espagnol
Ceux qui n'ont jamais vu Carlos Soler s'imaginent probablement qu'il a ce profil typique du milieu de terrain espagnol, plutôt doué avec le ballon, mais temporisateur et ayant parfois tendance à jouer de façon assez lente et latérale. Mais dans ce cas, c'est tout le contraire. Soler a un jeu un peu moins épuré et moins propre que beaucoup de ses compatriotes, mais c'est un joueur qui se projette énormément vers l'avant. Dès qu'il a le ballon, il se tourne vers les cages adverses et tente toujours de faire des différences, balle au pied ou via une passe pour un joueur plus avancé. Ce qui peut parfois le pousser à faire quelques erreurs, mais, fait de lui un atout de poids pour ses équipes.
Un milieu qui marque
Soler est ainsi un joueur à tendance très offensive. Avec les équipes de jeunes de Valence, il évoluait même en tant qu'attaquant de pointe, enchaînant les buts, avant de reculer sur le terrain. Ce n'est donc pas un hasard qu'il aime autant se projetter vers l'avant. Sa spécialité ? Arrivé lancé au niveau de l'entrée de la surface depuis la deuxième ligne pour reprendre un ballon mal repoussé par la défense, ou un centre en retrait, et l'expédier au fond des filets d'une frappasse. C'est aussi un très bon tireur de coups de pied arrêtés et de penaltys, même si on imagine qu'à Paris il n'aura pas l'occasion d'en profiter énormément. « C'est un milieu avec un bon toucher de balle, qui attaque et qui en plus tape très bien dans le ballon sur CPA et penalty », résumait récemment Luis Enrique, le sélectionneur ibérique. Il faut dire qu'il sort de deux saisons à 11 buts en Liga, avec 5 passes décisives lors de l'exercice 2021/2022 et 8 passes décisives la saison d'avant.
Il est plutôt polyvalent
Habituellement utilisé en tant que milieu de terrain axial, Soler peut aussi être utilisé à d'autres positions si jugé nécessaire par son coach. S'il évoluait en tant qu'attaquant en étant jeune, il avait même souvent été utilisé en tant que milieu défensif avec l'équipe B de Valence. Ses qualités semblent surtout être celles d'un numéro 10, mais il peut évoluer un peu partout dans l'entrejeu. Il a même régulièrement joué milieu droit, poste où sa capacité à aller de l'avant et son travail sur les séquences défensives étaient souvent très appréciées par ses entraîneurs. Un sacré couteau-suisse !
Adoré par les plus grands coachs
On peut le dire, à Valence, il a convaincu tous ses coachs. Et ils ont été nombreux du côté de Mestalla ces dernières années... Mais pas seulement, puisqu'il s'est aussi mis Luis Enrique dans la poche. Le sélectionneur espagnol l'a souvent appelé lors des stages de la Roja, avec deux titularisations lors du dernier rassemblement international du mois de juin. D'autres entraîneurs sont également très fans de lui, à l'image de Xavi, qui voulait l'attirer au FC Barcelone en début de mercato. Valence avait même dû publier un communiqué officiel pour démentir certaines informations qui évoquaient un accord. Diego Simeone, l'entraîneur de l'Atlético de Madrid, a aussi tenté de l'enrôler plusieurs fois, mais pour des raisons financières l'opération n'a jamais pu se conclure.
Un billet pour le Qatar en jeu
En Espagne, ce transfert déconcerte du monde. Effectivement, tout indique qu'à Paris, il devra se contenter d'un rôle secondaire sous les ordres de Christophe Galtier. Il n'aura donc probablement pas le même temps de jeu que bien de ses concurrents en sélection, parmi lesquels on retrouve - si on part du principe que Pedri est intouchable - Koke, Thiago, Gavi ou même son nouveau partenaire Fabian Ruiz. Clairement dans les plans de Luis Enrique ces derniers mois, Soler va donc voir son temps de jeu baisser... De quoi perdre sa place en élection ? On le saura bientôt...
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