Ligue 1

OM : Ismaël Bennacer lâche ses vérités après les révélations sur le vestiaire et De Zerbi

Dans un entretien accordé à La Provence, Ismaël Bennacer a été invité à évoquer l’ambiance au sein du groupe marseillais depuis le match à Reims. Pour l’Algérien, la discussion musclée entre le vestiaire et De Zerbi a permis de crever l’abcès.

Par Jordan Pardon
3 min.
OM @Maxppp

En signant à l’OM cet hiver, Ismaël Bennacer savait où il mettait les pieds : dans un club sans pareil où tout se vit en accéléré. S’il a vécu ses premières émotions fortes avec sa première victoire au Vélodrome, mi-février (5-1), l’international algérien a aussi connu une actualité moins enthousiasmante. Ces derniers jours, le vestiaire olympien et son entraîneur Roberto De Zerbi avaient fait l’objet de révélations explosives de L’Équipe.

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Selon le journal, l’après-match de Reims - OM (3-1) aurait effectivement été tendu, puisque l’Italien aurait tenu des mots forts à l’égard de certains joueurs, et même refusé de diriger une séance d’entraînement. Des révélations tombées au pire moment pour un OM battu à quatre reprises lors de ses cinq derniers matches, mais heureusement victorieux contre Toulouse le week-end passé (3-2) pour retrouver sa 2e place. À en croire Bennacer, cette discussion musclée entre le groupe et le coach servira assurément pour l’avenir.

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Bennacer n’a pas mal vécu le fait de passer l’Aïd avec l’équipe

Comment j’ai vécu les 48 heures après le match contre Reims ? Ça ne fait pas très longtemps que je suis arrivé au club, mais ça m’a permis de créer encore plus de liens avec les autres joueurs. On est resté ensemble au centre d’entraînement. Le coach nous demande une seule chose : de tout arracher sur le terrain et de porter haut et fier ce logo, ce club, cette ville. Il ne demande rien d’autre. Quand on n’a pas assez envie sur certains matches, c’est le premier touché, assure l’Algérien à La Provence. Il rigole souvent avec nous, mais il sait aussi s’énerver. Il a eu raison de le faire car le fait d’être ensemble, de se parler entre nous, de refaire le match, de se dire des choses qu’on n’ose pas habituellement, ça crée quelque chose en plus. On a essayé de crever l’abcès s’il y en avait un à crever. On est tous sur le même bateau et on va dans la même direction. Tout était clair, mais c’est bien de se dire les choses.

Il précise par ailleurs ne pas avoir été contrarié par le fait de passer l’Aïd avec l’équipe, plutôt qu’avec ses proches, comme certaines rumeurs le laissaient sous-entendre dernièrement : «non, pas du tout. Aucun joueur n’a été contrarié. J’ai passé l’Aïd avec l’équipe, c’était bien aussi, mais on était tous dégoûté par la défaite. C’est comme ça, ça fait partie du travail. Si je ne suis pas disponible pour mon métier… Le travail, c’est l’une des choses les importantes de ma vie, c’est mon gagne-pain, je ne peux rien dire.» Pour lui, cette discussion musclée avec De Zerbi n’avait d’ailleurs rien de sensationnel. Il affirme avoir déjà connu ce type de management avec Stefano Pioli à l’AC Milan et c’est selon lui cette exigence à toute épreuve qui fait la marque des grands clubs. Il en faudra encore une dose pour assurer la qualification de l’OM en Ligue des Champions la saison prochaine.

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