Les surprenants dessous de la descente aux enfers de Mexer
Il ne s'offrira pas de retrouvailles avec le Stade Rennais ce vendredi (11e journée de Ligue 1). Mexer est même au fond du trou chez les Girondins de Bordeaux. Voilà pourquoi.
Le Roazhon Park aurait pu rendre hommage à un des héros de la victoire en Coupe de France en 2019 (buteur de la tête en finale contre le Paris SG) ce vendredi (11e journée de Ligue 1). Mais Mexer (32 ans), aujourd'hui aux Girondins de Bordeaux, ne sera pas du voyage à Rennes. Souvent blessé, le Mozambicain, actuellement touché aux ischio-jambiers et 4e ou 5e à son poste dans la hiérarchie de Jean-Louis Gasset, n'a même pas encore joué une seule minute cette saison en championnat avec le club au scapulaire. Prévisible ? La réponse est oui si l'on en croit les informations de 20 Minutes.
Le journal révèle en effet que la visite médicale lors de sa signature, alors qu'il était libre puisqu'en fin de contrat avec le Stade Rennais, n'était pas totalement satisfaisante. « Je ne peux rien dire, mais son genou est très usé et s’il jouait la saison dernière avec Paulo Sousa, qui le voulait à tout prix dans son effectif, c’était souvent en marchant », glisse même un dirigeant du club sous couvert d'anonymat. S'il a tenu 21 apparitions la saison passée, l'axial serait aujourd'hui en difficulté en raison de ses soucis physiques.
Une visite médicale pas satisfaisante et un contrat trop lourd
Une situation qui pose la question du contrat (jusqu'en juin 2023) que lui ont offert les pensionnaires du Matmut Atlantique à l'été 2019, et qui avait poussé Olivier Létang, alors président du SRFC, à ne pas lui offrir une trop longue prolongation. « C’est complètement fou de proposer un tel contrat à un joueur de 30 ans qui a des soucis physiques », expose un proche de ce dossier à 20 Minutes pour qui l'ancien du Nacional Madère perçoit 4,7 M€ sur la durée de son bail en Gironde (prime à la signature incluse).
On comprend mieux pourquoi la nouvelle direction sportive bordelaise, emmenée par Alain Roche, souhaite se séparer de lui au plus vite. Cet été, le club n'a reçu aucune offre, malgré des marques d'intérêt en provenance de Turquie et de Grèce. En janvier, Bordeaux tentera sans doute encore de lui trouver preneur. Le natif de Maputo, lui, n'est pas si pressé. « Le joueur doit y trouver son compte et de toute manière il voulait rester. On fera un point en janvier mais pour le moment, il se soigne », indique-t-on dans son entourage. Et dire qu'il y a un peu plus d'un an, tout le monde considérait son arrivée comme un très joli coup...